vendredi 24 février 2012

Un peu d'infos concernant les FUTURES

Article by Sam Seiden

There are many quality futures markets around the world. Below are some but not all of the Futures markets.


 
For active traders, the favorite and most popular futures markets, however, are the Equity index futures. While they all move in the same direction, there are differences in them that allow traders to match these markets to their personalities. Below is a small portion of that information in hopes that you will make the safe and beneficial choice for you should you ever decide to trade these markets.

What are the Equity index Futures?

Equity index futures are designed to trade in relation to a specific equity index which are comprised of a basket of securities. These products allow traders to speculate and hedge risk associated with these markets. Why Equity index Futures?

The following is a unique combination of features that offers retail and institutional traders fantastic opportunity:
  • Significant Tax Benefit
  • Advantages of Stocks & Mutual funds combined
  • Lower Margin costs
  • Low Commissions
  • Highly Liquid Investments
  • Huge Volume
  • Transparency
  • Near 24-Hour Trading (except for a 15 minute period for settlement)
  • Hedging
  • Portfolio Diversification
  • Lower risk than stocks (reduced overnight gap risk)

The Markets:

S&P Mini
  • Very popular
  • Highest volume / Most liquid
  • $50.00 per point per contract (Example: If you buy 1 S&P Emini Futures contract at 1205.00 and sell it at 1210.00, you made $250.00)
  • Represents a basket of stocks (S&P 500)
  • Very orderly market because of its high volume
  • Ideal for the more conservative trader
NASDAQ Mini
  • Solid volume
  • $20.00 per point per contract
  • Represents a basket of NASDAQ stocks
  • Orderly market but larger swings partly because of lower volume than the S&P
DOW Mini
  • Low volume which means large swings in price, very volatile
  • $5.00 per point per contract but don't let that fool you, it is volatile
  • Represents a basket of Dow stocks
  • Because of low volume, you may consider doing your analysis for this market on the S&P chart
Russell
  • Low volume
  • Popular because of its price point, this is not a market for conservative personalities
  • $100.00 per point per contract
  • Represents a basket of Russell stocks
  • The combination of low volume and the high price point means a big money, fast moving market (not for the beginner)
DAX
  • Similar to the Russell
  • Lower volume
  • Traded on the Eurex Exchange
  • 25.00 Euros per full point, per contract
  • This is a big money market that can really move so beginners beware
FESX
  • Saving one of the best for last…
  • Super high volume on a 100% electronic exchange (Eurex)
  • 10.00 Euros per point, per contract
  • For those in Europe, this is a great market to trade

mercredi 22 février 2012

Le $TICK, c'est quoi ?

The $TICK indicator is a short term trading indicator.

In a nutshell, the $TICK tells you the number of stocks on the NYSE that are increasing in price versus those that are decreasing in price compared to the previous price quote. In other words, stocks trading on upticks minus downticks.

In other words : "It's the RPM gauge of the market."

Here's an example:
If there are 1200 stocks in the NYSE that are upticking and 400 downticking, you will see a TICK reading of +800.

dimanche 19 février 2012

Coût du pétrole, coût marginal !

Article proposé par Dr Thomas Chaize

Aujourd’hui, pour comprendre l’évolution du cours du baril de pétrole il est plus judicieux de s’intéresser au coût marginal qu’au coût de production.

Plutôt que de vous poser brutalement une formule abstraite pour calculer le coût marginal nous allons procéder avec un exemple simplifié au maximum.

Imaginez un monde avec 10 puits de pétrole qui peuvent produire 1 000 barils par jour.

Il y a 9 puits de pétrole qui produisent à un coût de 25 dollars et le 10ème à 100 dollars.
- Si la demande est de 9 000 barils jour, les 9 puits avec un coût de production de 25 dollars sont utilisés.

La facture journalière pour 9 000 barils jour est de 225 000 dollars (9 000 barils*25$)
-Si la demande passe à 9 001 barils jour, les prix monteront jusqu’à 100 $ et le 10ème puits sera utilisé.

La facture journalière pour 9 001 barils jour sera alors de 900 100 dollars (9 001 barils*100$).

Avec ce nouveau baril de pétrole, le coût de production passe de 25$ à 25.001$ dollars et le prix marginal du baril supplémentaire est de 675 100 $ (9 00 100-225 000 $= 675 100 $).

Dans cet exemple une augmentation de la demande de 0.01% entraîne une augmentation du prix de 400%, sans manipulation, sans spéculation et sans « complot mondial » des compagnies pétrolières.

Avec la hausse de la demande le pétrole est entré, progressivement, dans la zone du « dixième puits de pétrole » depuis 1998. Ce « dixième puits de pétrole » ce sont les sables bitumineux de l’Alberta, l’offshore  ultra profond du golfe du Mexique, du golfe de Guinée, du Brésil, le pétrole de schiste du Texas, les huiles extra lourdes du Venezuela, les agrocarburants du Brésil, le charbon liquéfié d’Afrique du Sud… 
 

samedi 11 février 2012

CELI - Règles essentielles

Au début de chaque année, on peut cotiser dans notre compte d’épargne libre d’impôt (CELI). En effet, après le 1er janvier de la nouvelle année, nous pourrons y ajouter un montant maximal de 5,000$. Révisons donc les règles qui régissent ce type de compte classé dans la catégorie des abris fiscaux.

Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) arrive déjà à sa troisième année d’existence. Et pourtant, plus de 100 000 contribuables ne maîtrisent pas encore ses règles plus ou moins complexes.

Force est de constater que l’émission de « La Facture » diffusée la semaine dernière à Radio-Canada est loin d’encourager les particuliers à continuer à utiliser ce puissant incitatif à l’épargne à cause des pénalités imposées sur ses cotisations excédentaires.

L’ARC a reconnu les complexités à l’égard du CELI. Elle a donc fait preuve de souplesse, pour une deuxième année consécutive, envers les personnes qui ont réellement mal interprété les règles entourant ce véhicule d’épargne, et ce, pour l’année de production 2010. Oui, les pénalités exigées sur les cotisations excédentaires peuvent être annulées.

Voici donc un bref rappel des principales règles du CELI à retenir pour éviter toute confusion dans le futur :

Les 11 règles essentielles du CELI :
1) Tout résident canadien âgé d’au moins 18 ans peut investir dans un CELI;

2) Plafond annuel de 5000 $ pour tous les particuliers admissibles, et ce, quelque soit le revenu gagné;

3) Aucune limite d’âge pour cotiser;

4) Le CELI n’est pas un compte courant. Le CELI est un compte dans lequel on peut investir les mêmes placements que dans un REER;

5) Les cotisations ne sont pas déductibles d’impôt et les retraits sont non imposables;

6) Les revenus générés dans le CELI sont exonérés d’impôt. Conséquemment, les pertes en capital sont non déductibles;

7) Ici, il faut être vigilant! Les retraits génèrent de nouveaux droits de cotisation CELI (équivalent à la valeur à la date du retrait et non au montant de la cotisation initiale), mais seulement au début de l’année suivante;

8) Les droits de cotisation inutilisés sont ajoutés aux droits de cotisation de l’année suivante;

9) Aucune règle d’attribution ne s’applique tant et aussi longtemps que les contributions demeurent dans le CELI. Ainsi, vous pouvez fournir des fonds à votre conjoint ou conjoint de fait pour que celui-ci cotise à son CELI;

10) Les revenus du CELI sont exclus dans le calcul de l’admissibilité au Supplément de revenu garanti (SRG) ainsi que pour tous les programmes et crédits d’impôt fondés sur le revenu;

11) Respectez les limites des plafonds annuels pour éviter les pénalités. Un impôt de 1 % est exigé sur les sommes excédentaires aux droits de cotisation, et ce, pour chaque mois où ces sommes sont demeurées dans le CELI.

L’élément principal à retenir est que le CELI n’est pas un compte courant. Les retraits ne doivent pas être déposés à nouveau au cours de la même année, mais plutôt l’année suivante.

Vous pouvez détenir autant de CELI que vous le désirez. Toutefois, le total des sommes investies de tous vos comptes doit respecter les limites des plafonds établis. Mais pourquoi vous rendre la vie si difficile?

Trop de comptes CELI exigent des suivis plus serrés et vous risquez d’en perdre le contrôle. Restez simples dans vos finances et demeurez vigilants!

Cela étant dit, les titulaires du CELI qui n’ont pas encore répondu à la lettre reçue l’été dernier peuvent encore le faire. L’ARC étudiera chacune des demandes qui lui seront adressées.

Apprendre à négocier les OPTIONS

Combien de fois avez-vous entendu, les options c’est payant, il y a très peu d’investissement et ça rapporte gros ! Autre commentaire couramment entendu, les options c’est dangereux, il ne faut pas toucher à cela ! En fait, les deux affirmations précédentes nous ne disent pas l’essentiel concernant la négociation d’options

Comme toute chose que l’on apprivoise pour la première fois, il nous faut faire preuve d’ouverture d’esprit et y consacrer un minimum d’effort.

Le présent article se veut une courte introduction. Il est vrai que parfois certains concepts sont plus difficiles à assimiler. Ayant la tentation bien légitime de plonger rapidement au cœur des nombreuses stratégies proposées, il est important de se rappeler que les options ont leur vocabulaire propre et pour bien comprendre les concepts plus avancés, il est requis de maîtriser ce dit vocabulaire de quelques dizaines de mots.

Un mot concernant le lien entre l’option et l’actif (sous-jacent) auquel elle est attachée – en général, l’option aura tendance à aller dans la même direction que l’actif (sous-jacent). Donc, dans ce contexte, pour ceux qui utilisent l’analyse technique, ils ne seront pas « dépaysés » car la même démarche s’impose. Bien sûr, bien d’autres facteurs entrent en ligne de compte. Par exemple, le débutant aurait intérêt à bien comprendre l’importance de la volatilité et ses effets sur la valeur d’une option.

Demandons-nous pour débuter qu’est ce qu’une option ? Quels en sont les fondements et les principes ?
La notion dans le langage courant, avoir une option sur un appartement ; une voiture, … correspond à un droit de préférence qui offre la possibilité (et non l’obligation) d’acheter à un prix garanti dans une période de temps donnée, et ce, prédéterminée au départ.

Une option cotée en bourse offre à son acquéreur le droit (et non l’obligation) d’acheter (option d’achat) ou de vendre (option de vente) une quantité déterminée d’un actif sous-jacent (actions, obligations, indices boursiers,…) à un prix donné (prix d’exercice de l’option), jusqu’à une date d’échéance. La durée de vie d’une option est donc limitée dans le temps.

Une option d’achat (call) offre la possibilité (et non l’obligation) d’acheter le sous-jacent alors qu’une option de vente (put) offre la possibilité (et non l’obligation) de vendre l’actif sous-jacent.
Le prix d’exercice (proposé par les autorités de marchés est le prix auquel l’acheteur d’une option peut acheter (call) ou vendre (put) le sous-jacent.

La prime est le prix payé par l’acheteur de l’option (achat de call ou de put en ouverture de position). Elle correspond également au montant perçu par le vendeur de l’option (vente de call ou de put en ouverture de position). Cette prime constitue donc la valeur du droit attaché à l’option.

L’acheteur d’une option a le droit (et non l’obligation) d’exercer l’option. Si l’acheteur décide d’exercer son option, le vendeur a l’obligation d’exécuter ce vœu.

Les options peuvent être vendues à découvert (contrairement aux warrants). Ainsi vous avez la possibilité de soit vendre un droit soit acheter un droit. Dans les deux cas, les attentes sont différentes.
  • Si vous achetez une option d’achat (Call) : vous attendez une hausse du sous-jacent (stock)
  • Si vous achetez une option de vente (Put) : vous attendez une baisse du sous-jacent (stock)
  • Si vous vendez une option d’achat (Call) : vous anticipez une baisse ou une stabilisation du cours du sous-jacent (stock)
  • Si vous vendez une option de vente (Put) : vous anticipez une hausse ou une stabilisation du cours du sous-jacent (stock)
Voici deux exemples concrets qui devraient apporter un peu d’éclairsissement :

Un exemple de Call
Monsieur X fait chaque semaine un plein d’essence pour sa voiture.

A 1.15$ le litre de super, le plein de 60 litres lui revient chaque semaine à 69.00$.
Face aux risques de guerre au Moyen Orient et à une hausse des prix du pétrole qui pourrait en découler, Monsieur X passe un accord avec son pompiste. Il lui verse 150.00$ (prime) pour avoir le droit (et non l’obligation) d’acheter (call) pendant toute l’année son plein hebdomadaire à 1.15$ le litre.

Monsieur X avait vu juste : la guerre éclate et le prix à la pompe passe à 1.50$ le litre.

Grâce à son accord avec le pompiste, il continue à payer 1.15$ le litre, ce qui lui fait économiser 35 cents par litre soit 21.00$ par plein.

Le pompiste pour sa part doit vendre le litre d’essence à 1.15$ et il a 35 cents de manque à gagner par litre d’essence vendu à Monsieur X.

Cas n°1 :
Si la guerre dure et que le prix de l’essence reste à 1.50$ toute l’année.
Monsieur X aura économisé 21.00$ * 52 semaines, soit 1,092.00$
Si nous retirons la prime de son contrat avec le pompiste, nous obtenons un gain net de 942.00$ (1092 – 150).
Dans le même laps de temps, le pompiste a lui perdu la même somme.

Cas n°2
Il s’agit d’une guerre éclair, les cours retombent même en-dessous de 1.15$ par litre.
Monsieur X ne se sert pas de son droit d’acheter de l’essence à 1.15$, il la paie au prix affiché sur la pompe et il a donc perdu le montant de la prime du contrat qu’il avait fait avec son pompiste.
Le pompiste pour sa part se frotte les mains, il a encaissé la prime de 150.00$ et il continue à avoir Monsieur X comme client.

Conclusion de l’exemple 1 :

Monsieur X a acheté une option d’achat (Call) qui lui a été vendue par le pompiste.
Monsieur X ne perd pas plus que la prime qu’il a déboursée
Le pompiste ne gagne pas plus que la prime qu’il a encaissée.

Un exemple de put :
Le risque face auquel il convient désormais de se prémunir est une surproduction pétrolière au Moyen Orient qui conduirait immédiatement à une baisse des prix du pétrole.

Cette fois-ci c’est le pompiste qui propose à Monsieur X un accord.

Il se propose de lui verser une prime de 150.00$, en échange du droit de lui vendre toute l’année son plein hebdomadaire à 1.15$ du litre.

Le pompiste a vu juste et la surproduction massive d’or noire conduit à faire chuter les prix à 60 cents à la pompe.

Grâce à son contrat avec Monsieur X, le pompiste peut continuer à lui vendre l’essence à 1.15$ du litre et ainsi gagner 33.00$ par plein vendu.

Monsieur X n’a pas le choix, il doit acheter son litre d’essence à 1.15$ comme il s’y est engagé en acceptant d’encaisser la prime du contrat vendu par le pompiste. Aussi longtemps que durera la surproduction Monsieur X perdra 33.00$ par plein.

Cas n°1 :
L’essence reste à 60 cents toute l’année.

Le pompiste a un large sourire, il a encaissé 33 * 52 = 1,716.00$ de recette supplémentaire grâce à son contrat avec Monsieur X. Il convient toutefois de retirer la prime qu’il a payée. Son gain reste cependant très confortable avec 1,566.00$ de gagnés pour 150.00$ de déboursés.

Monsieur X a pour sa part perdu 1,716.00$ auxquels il convient de retirer la prime qu’il avait encaissée à la souscription du contrat, ce qui lui fait toutefois prendre sa mine des mauvais jours puisqu’il a perdu 1,566.00$.

Cas n°2
La surproduction n’était que passagère et vu que le gouvernement avait profité de l’effondrement des prix pour augmenter les taxes le retour à la normale conduit les prix à la pompe à dépasser les 1.15$.
Le pompiste ne se sert pas du droit que lui confère son contrat, il vend l’essence plein tarif à Monsieur X. Il n’a donc perdu que le montant de la prime de son contrat à savoir 150.00$.

Monsieur X pour sa part paye l’essence au prix affiché à la pompe mais il a tout de même encaissé la prime que le pompiste lui a versée à la signature du contrat.

Le pompiste a acheté une option de vente (Put) qui lui a été vendue par Monsieur X.

Nous nous apercevons à travers ces deux exemples que l’acheteur d’une option (call ou put) ne perd jamais plus que le prix payé pour l’achat du contrat et que son gain est théoriquement illimité.

En revanche le vendeur d’une option (call ou put) ne gagne jamais plus que le prix perçu à la vente du contrat mais que sa perte potentielle est théoriquement illimitée.

Dans le cas du marché des options du Canada et des États-Unis les options sont dites de types américaines (généralement les plus populaires), c’est-à-dire que l’exercice du droit d’acheter (call) ou de vendre (put) peut s’effectuer à tout moment entre la date d’achat et la date déchéance de l’option.

Il existe aussi des options de type européennes dont le droit ne peut s’exercer qu’à la date d’échéance et pas avant (ni après bien sûr).

Comment déterminer le prix d’un produit optionnel ? :

Si dans la théorie le prix d’une option se résume à une équation simple qui additionne la valeur intrinsèque de ladite option avec sa valeur temps (durée qui lui reste à courir jusqu’à l’échéance), dans la pratique nous verrons que c’est relativement plus complexe.

Prime d’une option = Valeur intrinsèque + Valeur temps.

Si vous voulez en savoir davantage sur les options, vous pouvez suivre sur mon blog la publication régulière de Topos sur le sujet. Ces courts Topos débutent avec les bases de la négociation d’options pour entrer au fur et à mesure dans des notions de plus en plus élaborées, pour éventuellement proposer des stratégies concrètes. S’il y a une consigne à respecter…prenez votre temps, il y aura y aura toujours des opportunités !

LIBOR, un autre indice de volatilité

Un indicateur à garder à l’oeil…

Au beau milieu de la crise, les taux LIBOR ont grimpé en flèche, reflétant la répugnance des banques à prêter de l’argent à d’autres banques. Plus la crise semblait inquiétante, plus les taux LIBOR grimpaient. Ils fonctionnaient ainsi comme une sorte « d’indicateur de la peur » ? Est-ce encore le cas aujourd’hui ?

Voici un extrait d’un article écrit par Eric Fry qui nous explique bien cet « autre » indice de volatilité que l’on connaît mal.

L’économie américaine ne semble pas pouvoir se débarrasser de sa gueule de bois. Les entreprises tardent à investir et à embaucher. Résultat : les finances des ménages continuent à se détériorer… et les défauts de paiements à augmenter.

Sans surprise, beaucoup parmi les plus grandes institutions financières mondiales sont autant malades qu’il y a trois ans. Et beaucoup parmi les plus grands gouvernements sont même encore plus malades…alors les créances douteuses finissent par devenir un problème.

Et peu importe si l’emprunteur est un créancier hypothécaire qui a « acheté » plus de maisons qu’il ne pouvait se le permettre ou un gouvernement qui a promis plus d’aides qu’il ne pouvait se le permettre.
La seule fois où une créance douteuse devient « acceptable » est lorsqu’une Banque centrale, un Etat ou tout autre « ange investisseur » intervient pour sauver le prêteur de sa propre incompétence.
Le problème avec cette intercession sélective est qu’elle modifie le cours de l’histoire pour des institutions ou des individus choisis, mais pas pour l’économie dans son ensemble.

Trois ans après les renflouements de 2008, les châteaux de sable construits par l’intervention gouvernementale ont disparus. Seul le violent ressac de la liquidation de la dette subsiste… et les vagues ont tout brisé sur leur passage, dans les gouvernements européens comme dans les ménages américains. C’est ainsi que les signes de difficultés sur le crédit augmentent.

Ces signes revêtent diverses formes. Mais l’une des plus parlantes est la direction des taux d’intérêt LIBOR. Le LIBOR est la contraction des mots « London Interbank Offered Rate » (taux interbancaire offert à Londres). C’est le taux auquel les banques empruntent des fonds non sécurisés d’autres banques sur le marché monétaire londonien (ou marché interbancaire).

Dans la plupart des cas, les taux LIBOR suivent les taux du Trésor court terme. En pleine crise, les taux LIBOR ont tendance à grimper tandis les taux du Trésor chutent. C’est exactement ce qui est arrivé au cours de la crise du crédit de 2008, comme le montre le graphique ci-dessous.

Cliquez ici pour obtenir les taux historiques des LIBOR RATES.

Dette, Risque, etc...

Ces derniers mois, on a beaucoup entendu les mots DETTE, RISQUE, etc…Nos économies modernes ont péché par laxisme dans les dernières années et arrive la crise économique de 2007 pour qu’on se rende compte que l’endettement a ses vertus mais que trop de dettes a aussi ses conséquences…

Passé un certain point, les dettes deviennent « toxiques » autant pour les ménages que pour les pays. Dans ce dernier cas, les professeurs Reinhart et Rogoff mettent le point de non retour à 90% du PIB. La Grèce (120%), le Japon (229%) et les Etats-Unis (100%) ont tous dépassé ce seuil. Selon ces deux professeurs, une fois qu’on dépasse les 90% du PIB, la croissance décline de 1%. Voici donc que les États-Unis enregistraient autrefois une croissance annuelle du PIB de 3%; ils en sont désormais à 2%…est-ce un hasard ?

Un CORNER, c'est quoi ?

D’abord revenons en arrière. Dans l’antiquité le philosophe et mathématicien grec Thalès de Milet (625-547 av. J.-C.) passe pour avoir réalisé l’un des premiers « corners » sur l’huile d’olive (voir définition ici-bas). Ayant prévu une météorologie favorable et une bonne récolte, il aurait réservé, moyennant un faible dépôt de garantie unitaire, tous les moulins à huile de la région de Milet.

Plus récemment, le « corner » Volkswagen, lorsque la marque est devenue, le temps d’une séance, la plus grosse capitalisation boursière du monde (hausse de plus de 81 %, après un gain supérieur à 146 % le lundi précédent). Considérant que la valorisation du titre était injustifiée, les hedged funds avaient parié sur sa baisse, se fondant sur l’information que Porsche, principal actionnaire possédait 42,5 % du titre. En réalité, il possédait ou contrôlait 74 % des actions, notamment grâce à l’achat de calls, et l’État de Basse-Saxe en possédait 20 %, ne laissant que 6 % d’actions disponibles sur le marché, insuffisantes pour couvrir toutes les ventes à découvert. Les pertes des hedged funds impliqués mais aussi de quelques banques sont colossales (plus de 30 milliards d’euros), et les profits de Porsche dans l’affaire pourraient être de l’ordre de 6 milliards d’Euros.

Une manipulation boursière, appelée aussi agiotage peut porter : sur les cours eux-mêmes : achats massifs pour les faire monter ou baisser en donnant l’illusion d’une demande ou offre importante. Voir Corner (finance) ou au niveau de la communication (voir désinformation), sachant que l’information est en finance la principale matière première dont se nourrit l’évolution des cours.

Le but des manipulateurs est bien sûr d’utiliser à leur profit ces réactions qu’ils attendent du marché.

Cette pratique est un délit qui s’apparente à une escroquerie. C’est l’un des objectifs de l’Autorité des marchés financiers que de les détecter.

En finance, un corner (du verbe anglais to corner, « acculer dans un coin », donne le verbe « cornériser ») est une manipulation de marché, organisée pour leur profit économique par un ou plusieurs intervenants agissant de concert, et dont le but est d’amener les vendeurs à découvert à liquider leurs positions en catastrophe et à n’importe quel prix.

Le « corner » est aujourd’hui considéré dans la plupart des législations comme un abus de marché, un délit passible de sanctions.

Principe :
Des acteurs du marché, les acteurs « A », spéculent à la baisse sur un produit, par exemple les actions de la compagnie « X ». Ils vendent donc aujourd’hui des actions « X » qu’ils ne possèdent pas encore : ils les ont achetées fictivement, en signant un contrat selon lequel ils ne devront payer effectivement ces actions qu’à une date donnée, par exemple dans un mois, et ce au prix qu’elles atteindront alors.
Le but des « A » est donc que cette action baisse, pour que la vente qu’ils réalisent aujourd’hui soit supérieure au prix qui devra être payé dans un mois. Ils peuvent essayer de contribuer à cette baisse par plusieurs moyens, légaux ou non (lancement de rumeurs sur la compagnie « X », mise sur le marché d’un grand nombre d’actions « X », etc.)

Mais d’autres acteurs, les acteurs « B », peuvent essayer de mettre en échec cette stratégie. Eux au contraire, vont essayer d’acheter le plus possible d’actions « X », et de les stocker. Cela contribue à soutenir le cours de l’action « X », qui ne baisse donc pas, comme les acteurs « A » l’espéraient. Quand le jour de l’échéance arrive, les « A » doivent à tout prix acheter les actions qu’ils avaient vendues fictivement au début du mois. Les « B » sont donc en position de force, et vendent leurs actions « X » aux « A » à un prix qui dégage un profit pour eux.

Les « A » ont donc échoué dans leur spéculation à la baisse, tandis que les « B » ont réussi leur « corner ».

Une opération de ce type, conduite plus ou moins volontairement, a amené en octobre 2008 à une flambée du titre Volkswagen, qui a atteint alors près de 1 000 euros, soit plus de trois fois son cours habituel.

Synonymes et variantes :
On emploie aussi le mot « squeeze », du verbe anglais qui signifie « presser », mais qui a une signification plus large. Une situation de « squeeze » n’est pas nécessairement attribuable à l’action volontaire de quelqu’un ou de quelques-uns, elle peut parfaitement résulter d’un déséquilibre structurel ou réglementaire.

Plus généralement, on parle d’«accaparement» pour toute tentative de stocker des biens dans le but de créer artificiellement une pénurie et pour les revendre ensuite par petites fractions à prix élevés.
Les tentatives de « corner » sont des spéculations très hasardeuses, qui dans certains cas font effet boomerang sur leurs auteurs lorsque la situation de marché se retourne.

COMEX et tractations...

Article adapté d’un texte de Louis Schneider – www.euporos.ch

Qu’est-ce que le COMEX – (lieu de transactions pour les métaux précieux) ? Comment ses manipulations à la baisse sur le court terme favorisent-elles une hausse sur le long terme ?

Le COMEX (abréviation de New York Commodities Exchange) est la principale bourse de métaux précieux du monde. On y spécule à terme (les contrats sont appelés futures), misant sur la hausse/baisse du métal d’ici un, deux ou trois mois. A l’échéance du contrat, l’acheteur peut soit demander la livraison physique, soit encaisser sa plus-value en dollars.


Par rapport au volume global des transactions, la COMEX stocke seulement une fraction de métal, parce que la plupart des spéculateurs se contentent de se faire régler en papier-monnaie.

Les stocks sont insuffisantsLes stocks d’argent physique de la COMEX ont diminué considérablement au fil du temps, et il faudrait seulement un petit nombre de demandes de livraison pour les vider complètement. Autrement dit : il n’y en a pas pour tout le monde ! Une partie seulement des acheteurs recevra du métal, les autres auront du papier, du vent, rien !

Manipulations du cours de l’argentAfin d’éviter une ruée sur les derniers lingots d’argent restants, la COMEX, de mèche avec de grandes banques américaines, tente de décourager les investisseurs, en faisant chuter artificiellement les cours.

Deux techniques de manipulation, parfois combinées, sont employées : 1° la « vente à découvert » et 2° « l’appel de marge ».

1° « Vente à découvert » (short selling) :Les prix sont poussés vers le bas artificiellement, au moyen de ventes papier, qui ne sont pas couvertes par du métal physique. Les vendeurs à découvert sont essentiellement de grandes banques américaines.

2° « Appel de marge » (margin call)Le COMEX demande une augmentation de la marge sur transaction. Le COMEX a plusieurs fois relevé sans préavis les exigences de marge, exigeant des acheteurs de déposer des sommes plus importantes au moment de conclure le contrat.

Ceux parmi les acheteurs qui n’ont pas les moyens d’augmenter immédiatement leur marge sont ainsi obligés de déboucler leur contrat, donc de vendre leurs positions acheteuses. Ces ventes renforcent la baisse. Les margin calls (appels de marge) de la COMEX ont fait choir brutalement le cours de l’argent en janvier et mai 2011.

Néanmoins, ces deux tactiques se retournent à la longue contre leurs auteursLa « vente à découvert », en maintenant le prix bas artificiellement, constitue une subvention offerte aux acheteurs, une opportunité d’acheter un bien à un coût en dessous de sa valeur réelle.

Les « appels de marge » de plus en plus élevés éliminent les acheteurs fragiles, car seuls ceux qui ont les reins solides (trésorerie bien garnie) restent en lice. En langage boursier : « on secoue les mains faibles », et le métal passe entre des « mains fortes ».

Les manipulations baissières de la COMEX ne feront pas long feu, car des investisseurs bien décidés et financièrement solides profitent de l’opportunité (le repli) pour entrer dans le marché sous-évalué des métaux précieux à bon compte.

L’imposture de le COMEX prendra rapidement fin, car ses stocks seront prochainement tombés à zéro. Le grand gagnant sera alors celui qui détiendra du métal physique, car tous les papiers promettant du métal ne vaudront plus rien ! Faute de stock suffisant.

'Stop loss' avec modération...

Utiliser ou ne pas un utiliser une vente stop ( ’stop loss’), voilà une question souvent discuter entre les traders. Tout le monde a droit à sa méthode et c’est bien ainsi; toutefois allons explorer davantage une étude effectuée à la Michael G. Forster School of Business, à l’Université de Washington.

Imaginez un moment que vous allez à Las Vegas avec une stratégie auquelle vous croyez fortement, et bien sûr avec de l’argent. Vous arrêterez de jouer quand vous perdrez 500 $. Vos pertes potentielles seront limitées à ces 500 $ et vous pensez avoir à peu près les mêmes chances de gagner au moins 500 $. Ce n’est hélas pas vrai. Dans le monde de la finance, une telle stratégie s’appelle un stop loss et, je vais vous surprendre car en tant que trader vous n’avez pas pour habitude que l’on vous dise cela, elle ne produit pas de performance supérieure. Pas de panique, on s’explique !

Avec un stop loss, l’investisseur a la fausse impression d’être protégé contre la baisse des marchés. L’idée de base est pourtant simple : quand une position baisse d’un certain pourcentage, par exemple de 1%, elle est automatiquement vendue. Intuitivement, on se dit qu’à part quelques accidentsde parcours, le portefeuille ne perdra pas plus de 1%, et profitera de toutes les hausses à venir. Ce n’est pas comme cela dans la réalité ; c’est ce qu’ont démontré des chercheurs de l’université de Washington.

Dans la réalité, la performance du portefeuille tend à se concentrer au point de stop loss (-1% dans notre exemple), selon les recherches de Kira Detko, Wilson Ma et Guy Morita. Utiliser des stop loss
revient à croire qu’ils n’auront qu’un effet : limiter les pertes à un certain niveau prédéfini.
Mais une autre conséquence est que le portefeuille multipliera les prises de perte à ce niveau, justement. Ce qui nuit à la distribution des performances, puisque sans ces stop loss, ces petites pertes n’auraient pas été prises.

L’originalité du papier de Detko, Ma et Morita est qu’ils raisonnent en termes de coûts et bénéfices face à l’utilisation des stop loss. Utiliser un stop loss revient à croire au Père Noël, pour ce qui est des coûts et bénéfices.

Un enfant qui croit au vieux bonhomme barbu sait qu’il recevra un cadeau s’il est sage. C’est le bénéfice. Le coût est celui du cadeau, qui est à la charge des parents — car le Père Noël n’existe pas, du moins pas dans le monde de la finance. Un investisseur qui veut gérer son risque grâce aux stop loss (c’est son bénéfice) doit aussi en supporter les coûts, qui sont cachés. Il a été déjà mentionné le premier — les performances sont pénalisées. Il en existe d’autres que le graphique ci-dessous vous permet de visualiser, et qui explosent près du niveau auquel est fixé le stop loss.

Stop lossDans le cas d’un marché sans direction (la performance est proche de zéro), nous voyons que les bénéfices du stop loss sont anéantis par ses coûts. Dans un marché haussier, les stop loss car ils réduisent la performance, car ils ne permettent pas à un actif de corriger puis de se reprendre. Dans les marchés baissiers, enfin, ils limitent les pertes.
Globalement, démontrent ces chercheurs américains, l’utilisation de stop loss n’a pas d’impact significatif sur la performance. C’est pourquoi ceux qui les utilisent doivent prendre en compte d’autres facteurs que leur perte maximale souhaitée, comme la liquidité, les coûts de friction, la stratégie et la structure du portefeuille. En conclusion, la technique du stop loss n’apporte aucun avantage en elle-même…

En 2005, Robert Macrae, d’Arcus Investments, avait démontré qu’une stratégie impliquant des stop loss augmentait la volatilité, ce qui est l’inverse de l’objectif recherché. La raison : avec des stop loss, l’effet de levier doit être plus important pour assurer une exposition constante. D’où le regain de volatilité.

Cette technique est néanmoins particulièrement appréciée par les gérants de portefeuille pour deux raisons. La première : elle endort le client, qui a la fausse sensation de connaître son risque et d’être protégé. Il sait qu’il n’a pas besoin de passer son temps devant les cours boursiers, le doigt sur le bouton de sa souris pour être prêt à vendre.

La deuxième raison : elle multiplie les opérations (ventes automatiques quand le seuil est atteint, puis achats), ce qui génère des commissions de transaction pour la banque.

L’investisseur, là-dedans, est encore une fois le dernier des soucis du courtier ou du banquier…

Un PIP, c'est quoi ?

Forex est le surnom couramment et universellement donné au marché des changes sur lequel les devises sont échangées l’une contre l’autre, à des taux de change qui varient sans cesse. Ce mot est issu de la contraction des termes anglais Foreign Exchange.

Si vous avez déjà négocié sur le Forex, vous avez entendu parler de « pip ». En fait, comme vous l’avez probablement remarqué, chaque instrument financier a son langage propre et le Forex (marché des devises) a bien entendu le sien.

Un pip (en anglais : price interest point) désigne la plus petite unité de cotation d’une paire (exemple : USD/CAD). Pour de nombreuses paires de devise, il s’agit de la quatrième décimale après la virgule.
Si la cotation de l’EUR/USD passe de 1,3800 à 1,13809, on dira que la paire a progressé de 9 pips (soit 1,3809 – 1,3800).

Remarque : la norme ISO 4217 définit des codes en trois lettres pour chaque devise et à quelques exception près :
  • Les deux (2) premières lettres désignent le pays (exemple : US = États-Unis)
  • La troisième (3) lettre correspond à la première lettre du nom de la devise (exemple = USD correspond à dollar)
On obtient donc :
  • USD pour United States Dollar
  • CAD pour Canadian Dollar
  • JPY pour Japan Yen
Comment calculer la valeur d’un pip ?

Exemple no. 1 – dans le cas de l’EUR/USD
  • Pour l’EUR/USD : DRIP = 0,0001 — soit la cotation suivante : EUR/USD = 1,3800
On obtient :
  • Valeur d’un pip en USD = 100,000 x 0,0001 = 10 USD
  • Valeur d’un pip en EUR = 10 / 1,3800 = 7,24 EUR
Exemple no. 2 : dans le cas du USD/JPY
  • Pour l’USD/JPY : DPIP = 0,01 — soit la cotation suivante : USD/JPY = 83,30
On obtient :
  • Valeur d’un pip en JPY = 100,000 x 0,01 = 1000 JPY
  • Valeur d’un pip en USD = 1,000 / 83,30 = 12 USD

Le CELI comme abri fiscal

Le Compte d’Épargne Libre d’Impôt (acronyme: CÉLI) est un compte d’épargne au Canada.
Depuis le 2 janvier 2009, les canadiens de 18 ans et plus peuvent faire de l’épargne libre d’impôt dans cet instrument financier. Le CÉLI permet aux citoyens de gagner un revenu de placement sans que celui-ci soit soumis à la taxation habituelle touchant les intérêts, les dividendes ou les gains en capital. Il vise à compléter les autres régimes d’épargne enregistré, comme le REER, le RPA (Régime de pension agréé) et le REEE (Régime enregistré d’épargne études). La paternité de cet abri fiscal revient au ministre conservateur Jim Flaherty qui en a fait l’annonce dans le budget du 26 février 2008[1]. Le CÉLI fait partie d’une série de mesures gouvernementales visant à relancer le taux d’épargne des canadiens et à contrer les effets de la crise économique.

Règles

  • Les résidents canadiens âgés de 18 ans et plus peuvent cotiser jusqu’à 5 000 $ par année dans un CELI.
  • Le revenu de placement généré par un CELI n’est pas imposé.
  • Les sommes retirées d’un CELI ne sont pas imposées.
  • Les droits de cotisation inutilisés des années antérieures sont reportés aux années futures et s’accumulent.
  • Le montant complet des retraits peut être remis dans le CELI au cours des années futures.
  • Vous pouvez choisir parmi une gamme d’options de placement, telles que des fonds mutuels, des certificats de placement garanti ou des obligations.
  • Les sommes cotisées ne sont pas déductibles du revenu.
  • Ni le revenu gagné dans un CELI ni les montants qui en sont retirés ne touchent l’admissibilité aux prestations fédérales et aux crédits fédéraux fondés sur le revenu, tels que les prestations de la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et la Prestation fiscale canadienne pour enfants.
  • Vous pouvez fournir des fonds à votre époux ou conjoint de fait pour que celui-ci les investisse dans son CELI.
  • Au décès, l’actif détenu dans un CELI peut généralement être transféré à l’époux ou au conjoint de fait.
Maintenant comment de transactions pouvez-vous faire par année dans votre compte de CELI ? Les spéculateurs sur séance (daytraders) peuvent être imposé pour des gains réalisés dans leur CELI et leur REER. Il faut comprendre que si un investisseur se sert de ces comptes comme paravent afin de camoufler ses activités principales, il sera identifié comme exploitant une entreprise et le ballon se dégonflera…

Par leurs nombreuses transactions, les daytraders démontrent qu’ils passent principalement leurs journées à s’informer, spéculer et à transiger sur les places boursières. On a maintenant plus de précisions quant au nombre de transactions qui peut déclencher des voyants lumineux à l’Agence du Revenu. Vous faites plus de 100 opérations annuellement dans vos comptes enregistrés? Soyez sur vos gardes!

S’il est démontré que vous avez une bonne expérience des marchés, que vous avez un bagage académique probant (ou une formation spécialisée), et que vous utilisez des stratégies et instruments de nature spéculative comme les options de vente et d’achat, il n’y aura plus de doute. Vos revenus (même s’il sont dans une fiducie de REER, CRI, CELI, FERR, REEE… ou autres régimes) seront qualifiés de revenus d’entreprises et seront pleinement imposables.

Un récent jugement lui fait dire que «…100 transactions et plus pourraient être indicatif d’une activité de day trading et que le revenu qui en découle serait du revenu d’entreprise »
supply_demand
Comprendre les notions de « supply (resistance) » et de « demand (support) » est impératif. Voici un court article écrit par Sam Seiden qui nous éclaire sur ces notions si fondamentales.

The key to trading anything is to attain the lowest risk, highest reward and highest probability entries into a market. To do this, we must be able to predict where markets are going to turn (change direction) in advance, with a very high degree of accuracy. The professionals say you can’t do this. I say you absolutely can do this with a VERY high degree of accuracy. The first step in attaining this skill is to understand the reality of how and why market prices move the way they do.

The reality is that markets are nothing more than pure supply (resistance) and demand (support) at work; human beings reacting to the ongoing supply/demand relationship within a given market. This alone ultimately determines price. Opportunity exists at price levels where this simple and straightforward relationship is « out-of-balance. » When we treat the markets for what they really are and look at them from the perspective of an ongoing supply/demand relationship, identifying low risk, high reward, and high probability trading opportunities is not that difficult a task. Those who understand this reality simply get paid from those who don’t. It is literally a transfer of accounts. To properly deliver this market timing concept to you, we need to focus on two important components of trading.
  1. Where do market prices always turn?

  2. Demand (support): A price level in a market where willing demand exceeds willing supply. Supply (resistance): A price level in a market where willing supply exceeds willing demand. As I said above, the movement of price in any and all markets is simply a function of an ongoing supply and demand equation. This is how we arrive at price in any market. If you understand this, then you will understand that market prices always turn at price levels where supply and demand are most out-of-balance (big imbalance). The only question left is, « What does the picture of a supply and demand imbalance look like on a price chart. » I will share this with you in just a moment.
  3. Who is on the other side of your trade, a Pro or Novice trader?

  4. Human Emotion: The actions of the novice market speculator are very easy to identify on a price chart, if you know what you are looking for.
Understanding who is on the other side of your trade is crucial information. If there is a novice trader on the other side of your trades, you’re going to have consistently profitable trades. If there is a consistently profitable trader on the other side of your trades, you are going to have consistent losses. How do you know the difference? My experience from the trading floor handling institutional order flow opened my eyes to a powerful observation. The consistent losing trader (novice) always makes two clear mistakes. When buying, they always buy after a rally in price which is mistake number one. And, they always buy into a price level where objectively, supply exceeds demand which is mistake number two. When selling, they sell after a decline in price and at price levels where demand exceeds supply. The laws of supply and demand ensure that this trader will lose consistently. Meaning, if we can identify the novice trader and trade with them, we will be consistently profitable. The novice trader does make money once in a while, but be assured that in trading, money always ends up in the hands of its rightful owners.

Let’s now see what all this looks like on a price chart by reviewing two trades that I took in my account while trading Gold and the Euro futures, two popular markets on the SMX.

Figure 1
Above is a chart of the Gold futures from the SMX. There is plenty of information on this chart including price, volume and some indicators. Let’s take a deeper look into the price action alone to see how our two concepts together lead to a very rule-based, low risk, high reward and high probability trade.

Gold Futures, Intra-Day Chart / Low Risk Profit: $1,200

Figure 2
Let’s focus on step number one, learning how to identify Supply and Demand levels on a chart as this is where prices turn. Notice the top yellow shaded area on the chart labeled « supply. » We call this a supply level because when price was trading at that level in the yellow shading, it could not stay there and declined from that level. The only reason why price declined from that level is because supply exceeds demand. In other words, there is a big supply and demand imbalance at that level. Notice the arrow showing where I sold short. This is when price rallied back to that supply level. Now let’s talk about step number two. When I sold short, who was on the other side of my trade? Who was the buyer? Was it a consistently profitable trader or a novice trader? The answer is novice and I knew this well before I sold to them. I knew this because that buyer was making those two mistakes that every consistent losing trader makes. They were buying after a rally in price, mistake number one, and into a price level where the chart already told me, supply exceeded demand. My profit target was just before the yellow shaded area below as that is where the « demand » was. How did I know this was demand? Because when price was down at that level, it could not stay there and rallied away. This is because inside those candles, behind the scenes, there is a big supply and demand imbalance. But again, when I bought back for the profit, who did I buy from? Who was on the other side of my trade? Was it a consistently profitable seller or a novice seller? It was again a novice seller and I know this because they were making the same two mistakes, selling after a decline in price and at a price level where demand exceeded supply. The laws of supply and demand ensured me that the buyer who sold to me and seller who bought from me were trading with the odds completely stacked against them, which means they were stacked in my favor. Not every trade is going to work out profitably for me, but most should and they certainly all don’t have to. I ended up making $1,200 on this intra-day trade while having about $400 at risk.

Another way to think about all this is to think in terms of wholesale and retail. Instead of calling the levels supply and demand, call them retail and wholesale; that’s what they really are. All I am doing is selling at retail (supply) price levels to people who are trained to buy at retail levels. When buying, I am buying at wholesale (demand) price levels from people who are trained to sell at wholesale levels. If you think that this information is too good to share and that if it gets out, too many people will know it and it won’t work anymore, think again. Everyone on the planet is taught to do this wrong. That’s why the failure rate among traders is so high. From a young age, people are taught to buy at retail levels and sell at wholesale levels. Think about how you were taught to buy into a market. Most people around the world buy stocks so let’s think in these terms. We were all taught to buy a « good » company, with a strong balance sheet, solid management, very strong earnings, and when the price of the stock is in an « uptrend. » Think about it, where do you think the price of the stock is when all these items are true? It can’t possibly be anywhere close to wholesale (demand) levels. In fact, it’s almost always at retail (supply) prices. This is where most people are taught to buy which is exactly where I am excited to sell.

Euro Futures, Intra-Day Chart / Low Risk Profit: $1,032.75

Here is a recent short-term trade in the Euro futures. Again, this is an example of simply selling short (circled area) at retail prices (supply, yellow shaded area) to someone who is trained and conditioned to buy at retail prices. The key to doing this successfully for a trading career is to first have the ability to identify and quantify solid supply and demand levels. When I say supply and demand, I am by no means talking about conventional support and resistance that you read about in the trading books. That school of thought is about as flawed as you can get. Second, you must have a simply rule-based strategy that has you selling at supply (retail) and buying at demand (wholesale). Again, if this sounds too simple and that everyone should be making plenty of money trading, remember how everyone is taught to buy and sell in markets from a very young age. Just about everyone is taught to do this completely wrong. So, before you start your trading career and put you’re hard-earned money at risk, let me leave you with the most important message I can. Understand that how you properly buy and sell anything in every other part of your life is EXACTLY how you properly buy and sell in markets when trading.

Les ETF's et l'analyse technique !

Le titre de cet article aurait bien pu être « Le piège des ETF’s »…

L’exemple le plus connu d’un ETF (Exchange Traded Funds), est sans doute le SPY qui calque le S&P 500 Index et qui se transige comme un stock. Si l’indice du S&P 500 Index monte, le SPY monte; si au contraire le $SPX baisse, le SPY baissera. Pour une très grande majorité de ‘traders’ cela est fort accommodant car il est beaucoup plus facile d’acheter 100 stocks que d’acheter des contrats à terme.

Vous regardez un graphique et vous constatez un ‘double top pattern ‘. Puis vous regardez le MACD et ce dernier semble plutôt faible alors que le ‘Chaiken Money Flow’ (CMF) apparait plutôt ‘ bullish’.
Un peu confus, vous vous dites, au fond cela arrive souvent que certains indicateurs soient ‘bullish’ alors qu’au même moment d’autres indicateurs soient ‘bearish’.

N’y aurait-t’il pas un piège dans cette analyse ?




Maintenant, regardez l’indicateur ‘On Balance Volume Line’. Notez la différence dans la direction de ces lignes. Voyez que la moyenne mobile de l’OBV du $SPX est haussière alors que celle de l’OBV du SPY est baissière. Vous vous dites, pourtant les SPY’s devraient mimer la tendance du $SPX.

D’abord une mise au point s’impose. Même si les volumes de l’un et de l’autre peuvent avoir des similitudes sur le graphique, ils ne sont pas de même ampleur. L’échelle des volumes est bien différente. Il y a des différences subtiles dans la position et dans la magnitude dans les grandes barres du volume. Cela explique les différences que l’on a identifiée plus haut dans le tracé de l’OBV.

Les ETF’s sont différents des stocks à cause de ceci : Alors que le prix d’un ETF calque d’assez prêt l’indice du sous-jacent, le volume d’un ETF, lui reflète davantage la popularité de l’ETF lui-même. – PAS L’OFFRE ET LA DEMANDE OU SI VOUS VOULEZ LA DEMANDE POUR LA CHOSE QUE LE ETF REPRÉSENTE.

Considérons l’exemple suivant : Disons que pour quelques raisons que ce soient, un très riche investisseur décide qu’il veut investir dans le marché – alors il achète dans une seule journée un (1) milliard d’actions sous forme de ETF, c’est-à-dire le SPY. Comment apparaîtra le graphique des SPY’s suite à cette transaction?

Malgré cette soudaine et énorme demande pour le SPY, les prix sur le graphique des SPY’s continueront à mimer la valeur du S&P 500 index. Bien sûr les volumes des SPY’s indiqueront d’énormes pointes à la hausse, mais ces volumes inhabituels et très élevés n’auront pas d’impact sur le prix du SPY.

Maintenant considérons que notre riche investisseur ci-haut mentionné aurait choisi d’investir dans les stocks conventionnels au lieu d’investir dans les ETF’s. En plus d’une énorme pointe dans les volumes s’en serait suivi une hausse énorme dans le prix du stock, et ce, directement lié à la demande pour les actions.

En fait, ce qu’il faut surtout retenir c’est que l’utilisation de l’analyse technique à toujours ses avantages mais lorsqu’il s’agit de ETF’s, il faut demeurer avisé de certains pièges. Il ne faut jamais oublier que l’analyse technique est basée sur les prix et les volumes. L’analyse des patterns, les indicateurs ainsi que les oscillateurs sont tous reliés aux mêmes données.

Compte tenu, qu’il n’y a pas de relation directe entre les prix et les volumes dans le cas des ETF’s, les analyses dites techniques qui en seraient issues devraient être utilisés avec une très grande prudence lorsqu’il s’agit des ETF’s.

Où entrepose-t'on les réserves d'or ?

gold Pour ceux qui suivent les marchés, tous les jours on entend parler de l’or (gold). Par exemple, le bien connu ETF SPDR Gold Shares (symbole : GLD) détient à lui seul au-delà de 1,000 tonnes d’or…où entrepose-t’on autant d’or ? C’est aux Etats-Unis, dans un endroit situé à quinze mètres sous terre, que de nombreux pays stockent leurs réserves d’or. Est-ce un choix judicieux ? Ne risquent-ils pas d’hypothéquer leur indépendance politique et économique ?

L’or doit-il rester caché pour briller de tout son éclat ? Hélas oui, tant il attise les convoitises et réveille des désirs peu avouables ! Avec la montée en flèche du cours du métal précieux, braquages et vols de pièces et de lingots d’or se sont multipliés dans le monde. Pas étonnant que de nombreux pays cherchent des moyens de protection efficaces pour mettre leurs réserves d’or en lieu sûr.

▪ New York concentre un quart des réserves mondiales – Les experts affirment que les lieux de stockage d’or les plus sûrs se trouvent aux Etats-Unis. C’est sans doute la raison pour laquelle le pays abrite les plus importantes réserves de métal précieux du monde. Ainsi, de 5 000 à 7 000 tonnes de barres scintillantes « dorment » dans les profondeurs du sous-sol de la Banque centrale de New York. Et si étonnant que cela puisse paraître, seuls 2% à 5% des stocks appartiennent au gouvernement américain. Le reste est détenu par une cinquantaine de pays étrangers, par des organismes internationaux et par un certain nombre de particuliers.

Selon des sources avisées, c’est également pour des raisons d’ordre pratique que ceux-ci ont choisi les Etats-Unis pour stocker leurs réserves d’or. Pour rappel, New York est la ville où se trouve le premier marché aurifère du monde en matière de volumes d’échanges, le Comex.

Mais le transport de l’or vers les pays étrangers coûte cher. En revanche, dans la chambre forte de la Banque centrale de New York où chaque pays dépositaire possède une pièce qui lui est réservée, l’or peut être transféré facilement d’une pièce à l’autre, pour des frais tout à fait symboliques. En effet, la Banque centrale de New York protège l’or du monde sans prélever de frais aux dépositaires, qui n’ont qu’à payer 1,75 $ par lingot d’or pour le faire passer d’une pièce à l’autre.

Enfin, certains spécialistes affirment que c’est surtout, à l’origine, pour se protéger contre l’éventuelle invasion de la Russie, l’ex-Union soviétique, que bon nombre de pays européens ont décidé de conserver leur or aux Etats-Unis. Vrai ou faux, une chose est certaine : les Etats-Unis restent à leurs yeux l’endroit le plus sûr en matière de stockage de métal jaune.

Mais où les Etats-Unis stockent-ils l’essentiel de leurs réserves d’or ? A Fort-Knox, camp militaire situé dans l’Etat du Kentucky (est). Ici, près de 50% de leurs stocks, soit 5 000 tonnes, sont conservés dans une chambre forte souterraine en acier et en béton. De plus, 23 000 militaires vivent dans le camp — une protection supplémentaire qui n’est sans doute pas inutile à l’heure où le métal jaune suscite tous les fantasmes…

▪ En rapatriant son or des Etats-Unis, la France préserve son indépendance – Contrairement à la majorité des pays européens, la France est, avec la Suisse et l’Italie, l’un des trois pays du Vieux Continent qui conserve son or sur son propre sol. Aujourd’hui, 2 500 tonnes d’or sont stockées à plus de vingt mètres sous terre, dans un lieu sous haute surveillance de la Banque de France. Jamais des cambrioleurs n’ont tenté de s’y attaquer — c’est de toute façon impossible. Pourtant, l’or français a bien failli être volé. Un jour de 1940, quatre officiers nazis se présentent à la Banque de France pour tenter de s’en emparer. Mais le métal jaune est déjà en route pour l’étranger. L’une des destinations : les Etats-Unis. C’est en 1963 que le général de Gaulle, qui a gardé en m&e acute;moire le séquestre opéré pendant la Seconde Guerre mondiale par les Etats-Unis sur les avoirs français en or et en devises, fait rapatrier la part de l’or français déposée outre-Atlantique.

La mauvaise expérience de la France soulève une question de fond : si le stockage d’or aux Etats-Unis protège contre les vols et les braquages, ne risque-t-il pas, un jour ou l’autre, de priver le pays déposant de son indépendance politique et économique ? L’enjeu est d’autant plus important que dans le contexte actuel, marqué par une course à la dévaluation des principales devises et par le lancement aux Etats-Unis du nouveau programme de quantitative easing, la monnaie fiduciaire continue à perdre de sa valeur au profit de l’or. Pour chaque Etat, détenir des réserves de métal précieux revêt alors une importance hautement stratégique.

De ce point de vue, confier à un pays tiers la gestion de ses propres réserves, c’est prendre le risque d’être pris en otage en cas de grave conflit bilatéral.

Extrait d’un article écrit par Camille-Yihua Chen, journaliste

Dette et système bancaire, comment ça marche ?

La création de la Réserve Fédérale Américaine

Au début du siècle les États-Unis utilisait les « United States Notes » (USNs) (qui allait devenir les « greenbacks ») comme base de son système financier. Les gens se promenaient avec des certificats qui démontraient qu’ils étaient véritablement propriétaires d’or ou d’argent (silver) et faisaient ainsi leur commerce en échangeant ces-dits certificats entre eux. Leur or et silver étaient stockés dans des entrepôts gouvernementaux.

En 1907, une panique économique fit en sorte que le leader républicain Nelson Aldrich (lequel était très connecté avec ses riches amis bancaires, entre autre J.P. Morgan, et en mariant sa fille à John D. Rockefeller Jr.) créa deux commissions d’enquêtes pour évaluer la situation. Le 3 février 1913, William H. Taft, le 27ième président américain, 29 jours avant de quitter la présidence, réussit à changer le 16ième amendement de la constitution américaine pour permettre au congrès de commencer à récolter des impôts sur les corporations (personnes morales) . Woodrow Wilson, et le 3 octobre 1913, réussit à faire passer le « Revenue Act of 1913 » qui, grâce au 16e amendement, permettait de récolter des impôts aux contribuables. Ces impôts commençait à 1% avec les couples gagnant plus de 4,000$ US et les gens seuls gagnant plus de 3,000$, et une table d’imposition progressive avait été établie faisant en sorte que les plus riche payaient plus d’impôts. À l’époque, moins de 1% des américains payaient des impôts.

Après des mois de discussions et d’opposition, de débats et d’amendements et de congressistes et de sénateurs très peu contents, le « Federal Reserve Act » fut adopté par le sénat avec 43 voix pour et 25 contre, avec 27 abstentions. Ces 27 voix auraient pu faire une grande différence dans l’histoire américaine. Le passage du « Federal Reserve Act » le 23 décembre 1913 et signé par le président américain Woodrow Wilson autorisa la formation de la « Réserve Fédérale », une institution privée (tel que dit par l’ancien patron Alan Greenspan) qui devient la banque centrale des États-Unis, et à laquelle on conféra de création d’argent non-basé sur l’or, et ce même si la constitution américaine ne permet pas ce genre de chose, La FED introduisit les « Federal Reserve Notes » (FRNs), qui allait éventuellement devenir le dollar américain tel qu’on le connaît aujourd’hui. L’acte fit en sorte que les banques fédérales furent incorporées en 1914 et à partir de 1916 la FED commença à distribuer ses FRNs en tant qu’argent en parallèle avec les USNs (United States Notes). Les USNs étaient des reçus officiels représentant les dépôts véritables en or, argent, les biens et possessions terrestres, soit la vraie richesse palpable de la population, alors que les FRNs eux étaient des billets sur lesquels on avait inscrit à l’encre une somme quelconque et était une dette monnayable basé sur strictement rien. En anglais le dollar américain est ce qu’on appelle du « Fiat currency », qui veut dire « argent dont la valeur est ordonné par le gouvernement et qui ne peut être converti en pièce (d’or exemple) ou espèce de même valeur ». En gros, c’est de l’argent de papier qui n’est basé sur rien et vaut ce que les gens au pouvoir disent que ça vaut, sans système pour supporter leurs paroles. Donc les deux systèmes roulaient ensemble et un individu pouvait s’il le désirait échanger son or contre des FRNs (dollar américain). Donc, il pouvait donner quelque chose dont la valeur est incontestable contre un instrument (FRN) monnayable qui ne vaut en réalité rien de plus que le papier et l’encre qui est dessus. Les gens, pour le privilège d’utiliser les FRNs, ont acceptés d’échanger leur or contre les FRNs et on aussi acceptés de payer l’intérêt généré par ces instruments de dettes en or. À chaque fois qu’un échange comme ça se faisait, moins d’or étaient disponible et plus de dette étaient créée. La FED imprimait du papier avec de l’encre dessus et le peuple donnait de l’or en change du privilège de l’utiliser. Tranquillement, la Réserve Fédérale se ramassait avec de plus en plus d’or et le peuple, de moins en moins. Éventuellement, la limite allait être atteinte.

En 1920, le Congrès américain vota le « Independant Treasury Act of 1920 », un acte qui mit fin au « Treasury Department of the United States government ». En gros, la trésorerie américaine gouvernementale fut éliminée en faveur d’un consortium privé. Ce consortium émettait des billets verts en papier avec un montant dessus en échange d’or et les intérêts de ces prêts au gouvernement devaient aussi être remboursés en or. La FED créait de l’argent à partir de rien et en échange vidait la réserve d’or du gouvernement. Un scénario qui amena assez rapidement au désastre et dont l’ampleur du cauchemar allait bientôt se révéler aux yeux de tous.

Dans son message d’adieu, Woodrow Wilson avait ceci à dire à propos des gens qui ont pris possession de la Réserve Fédérale: « « A great industrial nation is controlled by its system of credit. Our system of credit is privately concentrated. The growth of the nation, therefore, and all our activities are in the hands of a few men who, even if their action be honest and intended for the public interest, are necessarily concentrated upon the great undertakings in which their own money is involved and who necessarily, by very reason of their own limitations, chill and check and destroy genuine economic freedom. » », « « We have restricted credit, we have restricted opportunity, we have controlled development, and we have come to be one of the worst ruled, one of the most completely controlled and dominated, governments in the civilized world–no longer a government by free opinion, no longer a government by conviction and the vote of the majority, but a government by the opinion and the duress of small groups of dominant men. » » & « If there are men in this country big enough to own the government of the United States, they are going to own it. ». En gros Wilson dit qu’il regrette d’avoir donné le contrôle de la nation à des intérêts privés et que la liberté n’existe plus.

Quand il fut le temps de rembourser tous les intérêts générés par les FRNs, le peuple les paya avec son or, et la FED transféra le tout en Angleterre via l’Allemagne. Avant tôt, la réserve d’or se retrouve vide et les États-Unis se retrouvèrent dans la fâcheuse position de ne plus être en mesure de remplir leur obligations contractuelles à la Réserve Fédérale qui est de rembourser les prêts et intérêts, ce qu’on appelle dans le jargon des affaires « l’insolvabilité », ou si vous préférez, la faillite.

Dans les semaines qui précédèrent le mois de mars 1933, les américains perdirent grandement confiance envers les banques américaines et en peu de temps commencèrent à fermer leurs comptes et réclamaient recevoir leur en or, puisque c’étais ce qu’ils avaient déposés en échanges de certificats. Le seul problème fut que les banques furent absolument incapables de remettre tout cet or, eux qui étaient responsables de le conserver pour les déposants, car il n’en avait pas suffisamment pour suffire à la demande. Voyez-vous, si vous analysez bien ce que vous venez de lire, ça veux dire que les banques ont donnés en échange plus de certificats que d’or qu’ils possédaient véritablement dans leurs coffres. Donc toutes ces banques, ces centaines d’institutions, avaient toutes bien vues que le peuple préférait faire leurs affaires avec les certificats qu’avec le vrai or, et ils ont émis beaucoup plus de certificats que ce qu’ils avaient réellement en or dans leurs coffres. Le plus grand cauchemar des banques arriva et elles furent prisent la main dans le sac et le public réalisa à quel point ces banques les volaient. Conséquemment, la population tenta de reprendre ce qu’elle pouvait et, face à l’impossibilité de répondre aux besoins, des milliers de banques fermèrent leurs portes et durent déclarer faillite, laissant criminellement la population en plan et en emportant les économies de ces épargnants, eux qui souffraient déjà de la crise économique de 1929, laquelle fut très bien montée et dirigée par la Réserve Fédérale (faites de la recherche pour les « Recall Loans[4] »). Effectivement, en 1931 uniquement, 2’290 banques ont fait faillites aux États-Unis, et les conséquences de la grande dépression se sont fait grandement sentir aussi en Europe où près de 15 millions d’emplois furent perdus.

C’est ainsi que le 3 mars 1933, le gouverneur de Washington, Clarence Martin, via un bill autorisé par les deux chambres (« Washington State Senate Bill No. 185 »), ordonne la fermeture de toutes les banques de l’état de Washington. Avant même le début de la prochaine journée, et ce à la grandeur du pays, le 4 mars 1933, toutes les banques des 48 états (à cette époque) barrent aussi leurs portent.
Arrive Franklin D. Roosevelt, le fraîchement élu président de la corporation des États-Unis, le 4 mars 1933. Juste à temps pour sauver les banques…

Certains historiens prétendre que la faillite des États-Unis n’est qu’une coïncidence historique mais si vous vous donnez la peine de faire de la recherche, peut être découvrirez-vous que les lois et ordres exécutifs mis de l’avant à cet époque ont fait en sorte que tout fût extrêmement bien orchestré, et que tout le monde marchait main dans la main. À vous d’en juger par contre.

Voici la liste des ordres exécutifs, messages et résolutions signés de la main du président américain Franklin D. Roosevelt :
  • Message inaugural de Franklin D Roosevelt (4 mars 1933) :
    • Il explique qu’il va contrôler les banques et le système ;
  • Proclamation 2038 (March 5, 1933)
    • (Proclamation qui allait devenir le « Act of March 9 1933 ») ;
  • Executive Proclamation 2039 (6 mars, 1933)
    • La déclaration d’un « Bank Holiday » qui durera 11 jours (période pendant laquelle les banques resteront fermées);
  • Résolutions des gouverneurs (6 mars 1933)
    • Les gouverneurs des 48 États annoncent que les labeurs futurs de leurs constituants pourront pallier (compenser pour) la faillite, les transformant en esclaves économiques.
  • Executive Proclamation 2040 (9 mars 1933)
    • La creation d’un « Bank Holiday »;
  • Message to Congress on Resumption of Banking (9 mars 1933)
    • Demande de Roosevelt pour que la FED émette tout plein d’argent;
  • Executive order 6073 (10 mars 1933)
    • “Executive Order 6073 on Reopening Banks”;
  • Executive order 6102 (5 avril 1933)
    • Cet ordre exige que tout ce qui est pièce d’or, monnaie ou certificat pour de l’or « soit immédiatement retourné au gouvernement »;
  • Executive order 6111 (20 avril 1933)
    • Gère les transactions financères sur les marches étrangers;
  • HRJ-192, June 5th 1933, 73rd Congress (5 juin 1933)
    • La résolution qui élimine de l’or comme standard et scelle la faillite;
  • Executive order 6246 (10 août 1933)
    • Gère les achats du gouvernement et l’application des codes de lois.
Le Senate report 93-549 (mandaté en 1973) intitulé « Special Committee on the Termination of the National Emergency » est un rapport qui mettait à jour l’état d’urgence nationale qui persistent aux États-Unis depuis le 3 mars 1933 (suite à la fermeture de toutes les banques, du 3 au 14 mars 1933 par le gouverneur de Washington Clarence Martin après l’effondrement du système monétaire américain). À cette date, Roosevelt rendit permanente la proclamation 2040 empêchant l’exportation, la frappe et la conservation personnelle de la monnaie en or, ainsi que sa spéculation sur les marchés internationaux (« prevent the export, hoarding or earmarking of gold or silver coin, or bullion or currency, or speculation in foreign exchange »). Le jour suivant, Roosevelt signait l’ordre exécutif 6073 permettant aux banques de ré-ouvrir mais ordonnait à celles qui voulait le faire d’appliquer pour une licence car elles allaient tomber sous la juridiction du Secrétaire de la Trésorerie. Elles n’avaient plus le droit de donner de l’or et devaient conserver tout l’or qu’elles recevaient. Aussi, elles devaient commencer à distribuer des FRNs (dollars américains), lesquels ne reposaient plus sur l’or, mais bien sur rien du tout.

En 6 octobre 1917, le « Trading with the Enemy Act (Public Law 65-91, 65th Congress, Session I, Chapters 105, 106) » (l’ « Acte sur les transactions financières avec l’ennemi ») fût adopté et définissait ce qu’était, faisait la gestion de ce qu’était, et punissait, les transactions financières avec les ennemis (donc pas les citoyens américains), lesquels étaient obligé par cet acte d’obtenir une licence du gouvernement pour faire des affaires. L’application de cet acte était limitée et ne pouvait qu’être en fonction qu’en tant de guerre. Le but de cet acte était de permettre au président de prohiber tout échange avec un ennemi identifié et de saisir ses biens et propriétés. L’acte de 1917 protégeait les citoyens américains lors d’échanges commerciaux à l’intérieur des États-Unis s’ils utilisaient des FRNs (dollars américains). Et pour s’assurer que les citoyens américains aient un remède (une solution) en cas de saisie de leurs biens et propriétés via cet acte, le Congrès donna plein pouvoir à la section 9(a), laquelle rendait possible des procédures judiciaires et administratives pas ces personnes, tant qu’elles n’étaient pas des ennemis (mais bien des citoyens américains), afin d’obtenir compensation ou dédommagement et de reprendre leurs biens et propriétés saisis. Par contre, dans la proclamation exécutive 2038 (« The Act of March 9, 1933, Section 2 »), dans laquelle se trouvait un amendement au « Trading with the Enemy Act » de 1917, le Congrès donna au président les pouvoirs lui permettant de régulariser encore plus les transactions économiques internationales impliquant des biens et des propriétés dans lesquelles toute nation ou citoyen (américain), ami ou autre, avait un intérêt à l’intérieur des États-Unis. Ces pouvoirs pouvaient être exercés en temps de guerre ou d’urgence nationale déclarée. Alors qu’en 1917, l’acte « excluait » les citoyens américains, l’amendement de 1933 les « incluaient ». C’est à ce jour précis que les citoyens américains sont devenus officiellement les ennemis du gouvernement des États-Unis et des intérêts privés qui dominaient les sphères du pouvoir américain. C’est grâce à cet acte que plus tard on ordonna la saisie de tout l’or détenu par la population.

Une fois que toutes ces banques obtinrent leurs licences, il était temps de retirer l’or des mains de la population, pour leur donner des dollars américains sans substance et sans valeur. Le 5 avril 1933, Roosevelt émit un communiqué qui disait que le peuple américain et les banques avaient fait confiance au gouvernement et avait jusqu’à présent rapporté aux banques de la Réserve Fédérale, un total excédant « 1.2 milliards » en or (valeur de l’époque). Mais il restait des récalcitrants alors il signa l’ordre exécutif 6102 et ordonna à tous et chacun qu’ils apportent, d’ici le 1 mai 1933, à une des succursales de la « Federal Reserve System », tout ce qu’ils avaient en or, sous forme de monnaie, coins et certificats. Et pour démontrer à quel point la FED (l’institution privée) ne niaisait pas, elle força Roosevelt à déclarer que tout être humain qui ne se pliait pas à cet ordre exécutif se verrait frappé d’une amende de 10,000 dollars (américains) PAR JOUR DE RETARD et de 10 ans d’emprisonnement. Comparez ce châtiment à n’importe quel autre crime aujourd’hui (à part un meurtre), (et en tenant compte de l’inflation) et prouvez-moi qu’ils ne voulaient pas s’assurer de la plus complète main mise sur le peuple américain. Ensuite Roosevelt attendit les 30 jours règlementaires selon le Code de Commerce Uniforme (Uniform Commercial Code (UCC)) pour faire approuver par le congrès la résolution 192.

La faillite des États-Unis fut officialisée le 5 juin 1933 à 16h40 quand le congrès approuva la résolution 192 de la Chambre rendant légal et donnant pleine valeur au billet vert de la Réserve Fédérale. Je parle de faillite ici parce qu’avant, l’or était un standard sur lequel le pays pouvait prendre refuge. Mais avec le billet de la FED, qui est de la dette en partant, le pays se trouvait à devoir de plus d’argent que ce qu’il en empruntait, et ce à partir du moment où il en empruntait. Donc, à partir du 1er dollar, et sans possibilité de rembourser les intérêts sans emprunter plus de dollars, les États-Unis venaient d’embarquer dans le processus perpétuel d’endettement, l’amenant à la faillite technique éventuelle. Par la suite, pour gérer la faillite ainsi que l’apport financier constant du peuple américain, et pour ne manquer personne, la corporation des États-Unis, le 14 août 1935, adopte le « Social Security Act », qui allait donner un numéro de sécurité sociale à tous les « citoyens » américains, rendit les rapports d’impôts obligatoires pour tous ces « numéros », puis donne le mandat au « Bureau of Internal Revenue » de se charger de collecter les taxes auprès de ces « numéros » (maintenant connue sous le nom Internal Revenue Services, l’IRS n’est rien d’autre qu’une agence de collection et ne devrait pas exister non plus).
Donc en résumé, la Réserve Fédérale prête au gouvernement américain de l’argent et charge un intérêt dessus. Le gouvernement prend cet argent qui est fictif, basé sur rien, et fait travailler le peuple et c’est ce dernier qui rembourse le gouvernement grâce à son travail et ses labeurs, rapportant quelque chose de solide et de tangible, en biens et propriétés. Quand arrive le moment ou le peuple et le gouvernement ne peuvent plus rembourser, (l’insolvabilité) les banques (et la FED) saisissent des biens et des propriétés et la faillite est officialisée. Donc, la banque émet quelque chose sans substance et à la fin aboutît avec quelque chose de solide, de tangible. Tel que mentionné précédemment, puisque la Réserve Fédérale à confisqué tout l’or et le silver, le peuple ne pouvait plus payer sa dette avec quelque chose ayant de la véritable valeur, mais bien uniquement avec des billets verts, lesquels étaient vendus au gouvernement avec intérêt (ils mettent de la dette en circulation) et sous promesse de remboursement et c’est pourquoi les billets américains (et canadiens) sont appelé des « Notes Promissoires » (promissory notes), soit une promesse de remboursement. Ce n’est donc qu’une question de temps avant la faillite.

C’est lorsqu’on comprend la spectaculaire machination de l’économie actuelle et de son système qu’on s’aperçoit comment d’y participer volontairement, pour un gouvernement, est un acte de trahison. Vous savez maintenant comment il fonctionne, et vous avez aussi vus quelles lois ont été votées dans le but d’instaurer ce système. Roosevelt est le président américain à qui le peuple américain doit sa dette, sa pauvreté, sa faillite et la perte de sa souveraineté en tant que nation. Mais bon, encore la, ce n’est que mon opinion…

Petite parenthèse ici à propos des personnes et des corporations. Dans l’ordre exécutif 6102, on décrit le mot personne comme étant « tout individu, partenariat, association ou corporation ». Mais par contre, plus bas, on fait référence à la personne naturelle en parlant de ceux qui peuvent aller en prison (« if a natural person, may be imprisoned »). Parce qu’au sens légal une personne n’est pas une chose vivante, en écrivant « personne naturelle », on lui confère un statut vivant et on crée la distinction entre les deux. La personne naturelle est vivante mais reste l’esclave de l’état par définition, contrairement à l’être humain. Le concept de personne naturelle vient des enfants nés dans les familles d’esclaves. Si on parle d’êtres humains, on peut aussi dire « entités physiques ».

John F. Kennedy a bien tenté de défier la réserve fédérale en signant le 4 juin 1963 un ordre exécutif ordonnant (le retour et) l’émission des « silver certificates ». Chaque once de « silver » dans les coffres de l’état permettait l’émission d’un certificat échangeable contre tout produit et service, remplaçant par le fait même les FRNs (les dollars américains). Évidemment, l’assassinat de Kennedy, juste à temps pour la FED, mis un frein à tout cela et, bien que l’ordre exécutif soit toujours en fonction, « curieusement » aucun autre président américain n’a, jusqu’à ce jour, émit de « silver certificate » (car seul le président peut en émettre).

Des paroles de gens célèbres à propos des banques :

- Président américain Andrew Jackson (1829-1837): « Si le people comprenait l’injustice de l’argent et comment fonctionne notre système bancaire, il y aurait une révolution d’ici la fin de la journée. »

- Sénateur George W. Malone (Nevada) parlant devant le congrès en 1957: « Je crois que si le peuple de cette nation comprenait pleinement ce que le congrès leur a fait depuis les 49 dernières années, il marcherait sur Washington et n’attendrais pas les prochaines élections. »

- John F. Hylan, maire de New York : « La véritable menace contre notre république est ce gouvernement invisible, qui comme une pieuvre, étends ses tentacules gluantes sur nos villes, états et notre nation. »

- Président américain Franklin D. Roosevelt : « La vérité derrière tout ça, comme nous le savons tous, c’est qu’une entité économique possède le gouvernement depuis les jours d’Andrew Jackson. »

- Président Woodrow Wilson : « Certains des hommes les plus puissants des « États-Unis, dans le monde du commerce et manufacturier, ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il existe un groupe si puissant, si organisé, si subtile, si camouflé, si attentif, si interconnecté, si complet, si pervers, que quand ils le condamnent c’est à peine si c’est chuchoté. »

- Président Woodrow Wilson : « Je suis un homme très déçu. J’ai, sans m’en rendre compte, ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. L’évolution de notre nation et toutes ces activités sont dans les mains d’une poignée d’individus. Nous en somme venus à être un des gouvernement les moins bien gérés, entièrement contrôlés et dominés du monde civilisé. Nous ne sommes plus un gouvernement d’opinions libres, de convictions et élu par le peuple, mais un gouvernement dominé par les opinions et les contraintes d’un petit groupe d’hommes. »

- Thomas Jefferson : « Si le peuple américain laisse aux banques privées le contrôle de l’émission de la monnaie, les banques et corporations qui auront grossies autour d’eux, via l’inflation et la déflation, vont déposséder le peuple de tout leurs biens et terres jusqu’à ce que leurs enfants se retrouvent dans les rues d’un continent conquis par leurs ancêtres. »

Pour conclure ce segment sur la FED, un autre argument qui explique pourquoi la FED (ainsi que la Banque du Canada qui fait la même chose) est une entreprise privée, voyons ici un article de Bloomberg News qui rapporte que la FED injecte 630$ milliards de plus dans le système financier [1]. D’un côté, ça prends 2 semaines pour un « bailout » gouvernemental de 700$ milliards prennent forme et soit autorisé, et de l’autre côté, la FED, sans demander de permission, injecte un autre 630$ milliards. Si la FED n’a pas besoin de demander la permission pour faire ça, c’est qu’elle n’a pas de comptes à rendre non plus, et donc elle est indépendante. Quand la Banque du Canada à décidé de lancer 20$ milliards dans l’économie [2], elle l’a fait sans demander la permission non plus. Elle non plus n’a pas de comptes à rendre.

Le VIX ou les VIXs...

Quel indice nous permet de jauger l’anxiété sur les marchés ? – C’est l’indice de volatilité du S&P 500 : le VIX, calculé quotidiennement par le CBOE (Chicago Board of Exchange).

Commençons d’abord par une courte mise au point : « D’abord le VIX n’est pas un ‘stock’. Sous forme d’une statistique, il est construit en vue d’estimer la volatilité des options du S&P 500 (SPX) qui expireront dans les 30 jours. (Note: As such, normal rules of supply and demand that we use to gauge chart points on a stock simply do not work as well on the VIX). Donc, le ‘CBOE Volatility Index’ (VIX) mesure la volatilité implicite (implied volatility) des options de l’indice du S&P 500.

Étant le plus courant des indices pour mesurer la volatilité des marchés, cet indice s’attarde de minute en minute à faire une estimation constante de la volatilité anticipée, et ce, basé sur le prix des options transigées sur l’indice du S&P 500 ($SPX). Plus précisément, le VIX est calculé sur les options du S&P 500 du présent mois et sur ceux du mois suivant. Typiquement, les varitions du prix du VIX sont inversement reliées aux variations du prix de l’indice du S&P 500.

Le VIX est un indicateur très suivi par les ‘traders’ et il est souvent connu comme « le baromètre de la peur ». Des pointes soudaines qui sont des niveaux élevés de l’indice du VIX reflètent des niveaux élevés de peur et il s’ensuivra généralement des baisses significatives des marchés alors que l’atteinte de niveaux plus bas de l’indice indiqueront des signes d’optimiste (plus le niveau du VIX est bas, plus le marché est confiant).

Le VIX est aussi utilisé pour quantifier de combien en pourcentage (%) les indices pourront variés dans les prochains mois pour une période donnée (volatilité implicite). Par exemple, le VIX qui serait actuellement à 25 signifiera que les participants au marché anticipent que le marché variera de +ou- 25% dans les prochains 12 mois. Rappelez-vous qu’en octobre 2008 le VIX avait atteint 80%, cela alors signifiait que les ‘traders’ anticipaient une variation des marchés de +ou- 80%.

Comment et pourquoi mesurer la peur des intervenants ? – Elle sert donc à quantifier le risque. Plus la volatilité d’un titre est forte, plus l’espérance de gain de celui-ci est importante, mais le risque de perte également, il faut en être conscient. Avant d’aller plus loin et en oubliant temporairement l’aspect formel de cet indice voici ce que l’on pourrait en dire :

« La peur rend les idiots intelligents, dit un vieil adage. En l’inversant, on pourrait aussi dire que l’absence de peur rend les gens intelligents complètement idiots. »

Sur le marché, la peur — ou l’absence de peur – s’exprime sous différentes formes. L’indice de volatilité, ou VIX, en est une. Comme il a été dit plus haut, il est connu sous le nom d’indice de la peur », le VIX oscille de haut en bas et de bas en haut en fonction de ce que les gens payent pour des options sur le S&P 500.

Par exemple, si les gens ont peur, ils ont tendance à acheter des options put. Les options put sont des sortes d’assurances contre une chute des prix. Elles rapportent quand le marché s’effondre. Quand les investisseurs amassent les options put, ils font monter le prix de ces mêmes options, et cela fait aussi monter le VIX.

De même, quand les gens ne sont pas inquiets, ils vendent ces options – ou du moins ils ne les achètent pas. Alors le prix chute, et le VIX aussi. C’est ce qui s’est passé à plusieurs reprises l’année dernière.
La volatilité est la mesure de l’ampleur de la variation des cours d’un actif financier – La volatilité tient aujourd’hui une large place sur les marchés, en particulier les marchés dérivés, et c’est l’un des éléments principaux, si ce n’est le principal, dans le calcul de la valeur d’une option ou d’un warrant.

Il existe deux types de volatilité et il est important ici d’en comprendre la différence :

- la volatilité historique (aussi connue comme la volatilité statistique), qui correspond au niveau de volatilité atteint dans le passé et se calcule sur la base de l’historique (hauts et bas) des cours du sous-jacent ;

- et, la plus utilisée, si ce n’est la seule utilisée : la volatilité implicite. Sans rentrer dans les détails, celle-ci est calculée le plus souvent en inversant la formule des célèbres Black&Scholes. Ici simplifions un peu : c’est la mesure des mouvements futurs anticipés, le niveau d’incertitude; moins de mouvement anticipé donne une volatilité moins importante, davantage de mouvement anticipé donnera une volatilité plus élevé.

Se rappeler que le VIX est donc un indicateur de volatilité implicite, c’est-à-dire qu’il reflète les anticipations du marché sur les mois à venir, et c’est en cela qu’il est particulièrement intéressant.

En analyse technique, des indicateurs comme le True Range ou les bandes de Bollinger permettent déjà d’identifier les périodes de faible tension sur les marchés (quand les cours sont en range), ou d’accélération à la hausse/à la baisse, où la volatilité augmente.

L’indicateur de sentiment qu’est le VIX est souvent plus précis et plus significatif que les autres indicateurs dont nous venons de parler un peu plus haut.

Un signal important : la nervosité est de retour - Dans le présent exemple, et après avoir subi des volumes anémiques, et alors que nous étions proches de fortes résistances, cette alerte majeure marque une journée fortement directionnelle. Les volumes ont été importants, nous avons eu une forte augmentation de la volatilité : dans un tel cas, ces signaux doivent être pris au sérieux.

L’indicateur d’anxiété qu’est le VIX est souvent au coeur des discussions sur les marchés. Quand le risque d’une correction se confirme, dans les jours qui suivent, généralement nous risquons d’entendre parler de plus en plus de volatilité.

Oui on peut acheter le VIX ! Wall Street a fait de la peur une matière cotée. Une bonne façon de s’en servir, c’est par le biais des Fonds de futures à court terme iPath S&P 500 VIX …en fait ces fonds imitent le VIX. Eh oui…il existe bien des traders de volatilité…toutefois sachez que le calcul se fait non pas sur l’indice du VIX mais plutôt sur ses futures.


À chaque fois que la peur devait de nouveau montrer le bout de son nez, et elle va sans doute le faire encore dans le futur, le VIX pourrait être une bonne assurance. 

À titre de référence voici les deux symboles pour ceux et celles qui voudraient négocier le VIX :
  1. iPath S&P 500 VIX Short-Term Futures – VXX
  2. IPath S&P 500 VIX Mid-Term Futures – VXZ
Vous pouvez aussi négocier des options sur le VIX. Se souvenir que ces options (du VIX) ont leur propres volatilités implicites…

Saviez-vous que d’autres indices boursiers ont aussi leurs VIXs, en voici la liste des principaux :
  • Dow Jones Industrial – symbole – VXD
  • NASDAQ - symbole – VXN
  • Russell - symbole – RVX
  • SP 100 - symbole – VXO
  • Oil VIX - symbole – OVX – Le Oil Vix a été créé en juillet 2008, trois jours après le haut historique du pétrole.
  • Gold VIX – symbole – GVZ
  • Eurocurrency VIX – symbole – EVZ
  • FTSE (Allemagne) - symbole – VDAX
  • Chine - symbole – CHIX - Le China VIX a été créé en juillet 2009
  • India VIX - symbole - n/d - Le India VIX a démarré en avril 2009
Négocier le VIX par l’entremise du marché canadien :
  • iPath S&P 500 VIX Mid-Term Futures ETN- symbole VXX.TO
  • Horizons BetaPro S&P 500 VIX Short-Term Futures Bull Plus – symble HVU.TO
  • Horizons BetaPro S&P 500 VIX Short-Term Futures Bear Plus – symble HUV.TO
Evidemment, avec les plus récents de ces indices, il faudra être prudent compte-tenu que les données de ces derniers ont des historiques plutôt courts. Il est pertinent lorsqu’on procède à l’analyse de ces indices, d’y ajouter les Bandes de Bollinger (20 jours – …et 2 standard deviation).

NOUVEAU : En ce début d’année 2011, le Chicago Board Options Exchange (CBOE) décide d’appliquer la méthodologie VIX aux options sur actions. Le 7 janvier 2011 démarreront les premières cotations sur 5 actions très actives : Apple (VXAPL), Amazon (VXAZN), IBM (VXIBM), Google (VXGOG) et Goldman Sachs (VXGS).

Les nouveaux repères sont conçus pour mesurer la volatilité attendue des actions respectives, ainsi le CBOE peut étendre la liste des actions individuelles sur lesquelles la volatilité des valeurs serait calculée à l’avenir, en fonction de la demande.

Leader sur le marché de la volatilité, CBOE veut étendre ses benchmarks de volatilité afin de donner, aux investisseurs institutionnels et particuliers, la possibilité de suivre la volatilité des actions individuelles pour la première fois. Le PDG du CBOE – William Brodsky mentionne que : « Le CBOE connait un grand succès dans les mesures de volatilité. L’application de notre méthodologie d’options sur actions individuelles est la suite logique de notre développement. »

Le CBOE, connue comme la maison des indices de volatilité, applique actuellement sa méthodologie VIX aux ETF liées aux matières premières et aux options sur futures. Durant l’été 2008, le CBOE a appliqué la méthodologie VIX à l’Or avec GVZ ou « Gold VIX », au Pétrole brut avec OVX et au taux de change Eurodollar avec EVZ.

Le Chicago Board Options Exchange, créateur des options cotées, continue de placer la barre très haute pour la négociation d’options grâce à l’innovation produit, la technologie de négociation et l’éducation des investisseurs. L’Institut de la Bourse, partenaire éducatif du Chicago Board Options Exchange publie cette annonce dans le cadre de son partenariat avec le CBOE afin d’amener les investisseurs institutionnels et particuliers à une meilleure compréhension des marchés.

Soyez assurés que dans le futur, vous verrez de nouveaux « VIXs » listés sur nos bourses…

En espérant que cet article vous fournira un meilleur éclairage sur la compréhension de cet indice important.