vendredi 4 février 2011

Données macro-économiques et les devises

Apprendre à connaître l'indice de la production industrielle, c'est apprendre à mesurer les variations des quantités produites dans l'industrie, les mines, chantiers et carrières. Cet indice mérite d'être très surveillé car il donne une bonne idée sur la santé de l'économie du pays. En effet, la production industrielle est proche de la source du cycle économique et est très sensible à la conjoncture. Cet indice entre dans la catégorie des statistiques et annonces qui ont le plus d'impact sur les marchés.

Il faut tout de même bien prendre en compte que selon les conditions économiques (croissance ou récession), certains chiffres ont plus d'impact que d'autres selon la situation et cela peut évoluer dans le temps. Cependant, il y a des chiffres clés qui doivent toujours êtes surveillés du coin de l'oeil et qui donnent toujours un réel diagnostic sur la santé de l'économie.

Évidemment, les statistiques les plus suivies sont en grande majorité les statistiques américaines car le pays est encore la locomotive de l'économie mondiale. Voici donc des chiffres qui ont été annoncés dans le passé pour établir un canevas nous permettant d'appliquer et suivre concrètement ces publications.

Vous croyez que cela n'est relié aux mouvements du  Forex...vous verrez que vous pouvez tirer parti des mouvements générés par ces annonces.

Lorsque l'on s'intéresse à des données macro-économiques pour prendre des décisions directes sur les marchés, on se doit de bien les sélectionner selon le support que l'on va traiter. S'intéressant tout particulièrement aux devises, ici nous parlerons d'une application sur le marché des changes bien évidemment !

Tout d'abord, la production industrielle est une donnée importante par sa nature même car elle est au démarrage du cycle économique et dans la situation actuelle, elle viendra confirmer (ou non) une éventuelle reprise dans le cas où elle repartirait à la hausse

Pour des raisons évidentes, la production industrielle doit être surveillée principalement dans trois pays pour des raisons qui leur sont bien propres.

Chine et Japon : les grands exportateurs - La Chine et le Japon qui fournissent à eux deux une bonne partie des biens à consommer au reste du monde. Deux pays exportateurs de produits manufacturés comme ceux-là doivent absolument maintenir un niveau de production soutenu afin d'être en croissance.

De plus ces deux économies sont directement victimes du moindre ralentissement de la consommation qui se reflète ainsi dans les chiffres de la production industrielle et c'est ce qui augmente la pertinence de cette donnée.

◊ Les Etats-Unis : le moteur du monde : Nous devons également veiller à la production industrielle américaine qui reste le moteur de l'économie mondiale et qui grâce à un marché intérieur dynamique possède un tissu industriel très actif et innovant.

Voici quelques statistiques récentes :

Récemment aux Etats-Unis, la production industrielle a renoué avec la hausse en progressant de +0,5% après huit mois consécutifs de baisse.
  • En Chine, un point bas semble avoir été touché en janvier 2009 avec une hausse de "seulement" 5,7%. Au mois de juin, la production industrielle de l'empire du Milieu est remontée à 10,8%.
  • Au Japon, une amélioration assez nette s'est fait ressentir avec une hausse de 1,9% de l'estimation préliminaire de la production.
Toutes ces bonnes nouvelles ont donc alimenté les espoirs de voir la reprise s'amorcer et certains ont vu dans ces chiffres un retour de la demande des consommateurs.

Maintenant voyons comment traiter ces données sur le Forex ? - Une production industrielle positive aura tendance à soutenir la devise du pays concerné car elle reflète le dynamisme de la demande et de l'emploi.

Par exemple avant l'annonce et sur l'anticipation de résultats, on pourra constater que le dollar s'est renforcé dans l'heure qui a précédé l'annonce. Ensuite une baisse s'en suivra surtout dû à un indice de confiance moins bon que prévu et qui impactera lui, l'appétit pour le risque.

On constate donc que la production industrielle a un impact dit "direct" sur la devise du pays contrairement à d'autres nouvelles qui peuvent être interprétées et transposées à l'économie globale et mondiale générant ainsi des mouvements bien plus difficiles à traiter.

Analyse et données du "Non Farm Payroll"

Les données du chômage aux États-Unis ('Non Farm Payroll') est sans contredit l'une des statistiques les plus suivies et les plus regardées sur le Forex.

Apprivoiser cet indicateur qu'est les 'Non Farm Payroll' ? En fait, les 'Non Farm Payroll' représentent le nombre de créations ou de destructions d'emplois en excluant celles du secteur agricole.

C'est donc, un indicateur primordial de la santé de l'économie des Etats-Unis, surtout dans une période de crise où l'on sait que l'emploi est la clé pour ouvrir la porte d'un retour à la consommation et à la croissance.

Cet impact est amplifié par la précocité de l'annonce puisqu'il n'est publié que quelques jours après la fin du mois concerné. Par exemple, il sera publié le 2 du mois en cours pour les 'Non Farm Payroll' du mois précédent ! Cela en fait donc un indicateur "précurseur" des plus avancés (leading indicator).

Autre caractéristique de cette annonce est qu'elle intervient toujours un vendredi, ce qui aura tendance à augmenter la tension et à voir de nombreuses positions débouclées dans les heures précédant l'annonce.

Trader les 'Non Farm Payroll', est-ce facile ? - Pas vraiment non. Comme souvent en finance, le risque augmente proportionnellement aux perspectives de rendement. Jetons un oeil sur l'exemple suivant et voyons la réaction de l'EUR/USD lors de la publication d'un rapport des Non Farm Payroll.

On voit la paire plonger de 90 pips lorsque le chiffre, meilleur qu'attendu, a été publié. D'un coup, le dollar se revalorise par rapport à l'euro. Puis après une phase dite de "digestion", la paire est repartie en sens inverse pour regagner finalement 132 pips.

Cette séquence est tout à fait typique pendant une annonce très attendue. On peut la découper en trois phases :
  •  une première vague qui va dans le sens "logique" d'interprétation. Dans notre cas, un chiffre meilleur qu'attendu a soutenu le dollar ;
  • une phase de digestion, pendant laquelle les forces en présence se neutralisent ;
  • puis une troisième phase directionnelle qui, en l'absence d'autres nouvelles, est souvent déterminante pour la fin de journée.
◊ Une bonne pratique, c'est de préparer ses stratégies à l'avance :

La principale difficulté avec ces informations fournies par les Non Farm Payrolls,  c'est d'anticiper l'interprétation du marché. En effet, un chiffre meilleur que prévu pourra être traduit comme une bonne nouvelle pour l'économie mondiale dans sa globalité et donc devenir plutôt favorable à l'appétit pour le risque. Ce qui fera mécaniquement baisser le dollar américain.

A l'inverse, parfois, le marché verra un signe de salut de l'économie américaine et sa capacité à rebondir plus vite que les autres et dans ce cas, c'est le dollar qui en profitera.

Ainsi, si vous décidez de travailler avec cette statistique (ou une autre !), il vous faut connaître le sentiment du marché et prévoir tous les scénarios possibles. Évidemment, comme dans toutes choses il faut acquérir de l'expérience et apprendre à interprèter ces statistiques et avoir une certaine habitude des marché pour savoir comment anticiper les publications... La règle d'or sera de rester prudent si vous décidez de jouer cette stratégie. Il vous faudra d'abord définir précisément votre stratégie selon des règles claires et rigoureuses...

Ce genre de stratégie s'insère dans la catégorie du trading très court terme. C'est plutôt risqué et il est vivement déconseillé de prendre des positions trop importantes. Avec les forts volumes et la forte volatilité, les exécutions ne sont pas toujours garanties au prix exact que vous auriez souhaité. Sur le Forex comme ailleurs, la performance est en fonction de sa prise de risque !

Une stragégie simple peut faire l'affaire

Derrière cette stratégie simple il y a certains  fondamentaux à préconiser. Voici donc trois exemples :
Simplicité, gestion du risque et de votre exposition sont trois notions cruciales du trading sur devises.

Les bases d'une stratégie : Simplicité : appliquer à une banale stratégie de breakout.

Gestion du risque : mettre un stop serré couplé à un ratio profits/pertes faible mais positif. Nous cherchons dans ce cas la pertinence avec un bon ratio nombre de gains/nombre de pertes.

Gestion de l'exposition : en donnant un objectif proche, chercher à rester le moins longtemps possible en position sur le marché, ce qui revient à gérer l'exposition.

Evidemment, l'actualité des marchés nous amène à connaître des mouvements de différentes natures donc  à rencontrer différentes configurations.

1. Premier cas : le faux signal, notre ennemi juré - Quand vous décidez de faire confiance à une stratégie de cassure (donc de breakout), il vous faut admettre et accepter que vous rencontrerez des frustrations. Les niveaux de cassure ne sont pas une science exacte et il arrive fréquemment que les ordres automatiques que nous plaçons, et qui sont en attente, soient déclenchés prématurément.

2. Deuxième cas : le trailing stop, notre ange gardien - En effet, pour la plupart des positions, il est recommandé de placer un 'trailing stop' pour verrouiller au maximum les gains. Ainsi, au fur et à mesure que le cours grimpe, le stop se relève automatiquement protégeant ainsi le gain.

Cette protection, qui suit automatiquement l'évolution positive de votre trade, est indispensable sur ce marché. Il est vivement recommandé de l'utiliser pour vos investissements, mais surtout quand vous adoptez une stratégie de court terme, agressive sur les marchés.

3. Troisième cas : objectif atteint - Ne pas se fixer d'objectif c'est laisser le hasard prendre la place de la raison. Quand une cible est atteinte généralement il est préférable de s'en tenir à son plan de trading. Par exemple, une paire entrera en consolidation et tout à coup vous constaterez une cassure du support majeur signifiant ainsi qu'une partie des intervenants ont épuisé leurs munitions et préfèrent laisser la main aux adversaires pour le moment. Typiquement, la consolidation qui suit est une zone où de nombreux stops loss seront exécutés.

Deux alliés pour la réussite - La rigueur et le long terme :

Le respect des règles que vous vous fixez est primordial pour arriver à vaincre les marchés. Il vous a probablement été souvent expliqué l'importance de l'élaboration de ces règles avant même de passer vos ordres d'achat ou de vente. La rigueur est donc de mise pour ne pas dévier de la voie vers les profits.
Vos objectifs et votre performance, même s'il est impératif de les mesurer régulièrement, doivent être réfléchis et analysés à long terme. Seule une confiance totale dans votre méthode de trading pourra vous amener à gérer convenablement les phases difficiles de pertes à répétition.

Sa propre santé ensuite la bourse

Comme beaucoup de lecteurs, je suis un passionné de ce merveilleux et passionnant monde de la bourse. Lieu inépuisable d'expériences diverses, de défis à relevé, toujours confronté à soi-même, nous visons à réaliser des gains mais aussi à nous dépasser comme individu.

Surprenant me direz-vous un texte qui s'attarde à la "SANTÉ"...oui celle que l'on oublie trop souvent mais qui est à la base d'une vie saine et remplie. Vous vous posez la question, quel est le lien avec la bourse ? Vous avez bien raison, mais au fond c'est simple si vous êtes en santé et en bonne forme, vous pourrez mieux vous concentrez, vous mettre dans un état optimal pour prendre vos décisions, etc... Pourquoi donc ne pas mettre toutes ses chances de son bord !

Comment on est en santé ? La santé, ça veut dire quoi exactement? Avant d'aborder les moyens pour maintenir une bonne santé, il est important de définir le concept même de santé. Lorsqu'on fait un sondage éclair sur la définition de la santé, la plupart des gens tendent à la définir comme étant une absence de maladie. Cette définition est un peu simpliste et c'est pourquoi l'Organisation mondiale de la santé définit la santé comme «un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité».

 Cela étant établi, beaucoup de gens se demandent comment ils peuvent agir au quotidien pour adhérer à cette définition. Un truc simple est d'employer les lettres du mot santé comme aide-mémoire.

  • Système nerveux sans interférences
  • Attitude positive
  • Nutrition
  • Temps de repos
  • Exercice modéré régulier
SYSTÈME NERVEUX SANS INTERFÉRENCE

Le système nerveux contrôle et coordonne tous les autres. Afin que votre organisme soit en équilibre, le cerveau doit aussi bien recevoir l'information de ce qui se passe à l'intérieur du corps (faim, soif, fatigue, etc.) qu'à l'extérieur du corps (chaud, froid, danger imminent, etc.). À l'aide de ces informations, le cerveau prend des décisions et renvoie des commandes aux différents organes et cellules de l'organisme. Afin que tout se passe bien, il est important que la communication entre le cerveau et les cellules de l'organisme ne soit pas interrompue ou altérée pas des blocages ou des interférences.

ATTITUDE POSITIVE

L'attitude positive fait référence à notre bien-être mental. La capacité de gérer notre stress et d'en éliminer les sources inutiles est un moyen essentiel d'atteindre l'équilibre. Une bonne gestion du temps, la résolution des conflits interpersonnels au fur et à mesure en sont des exemples.

NUTRITION

Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es, disait le vieil adage. Le corps humain remplace des milliers de cellules chaque jour. Ces cellules meurent et sont remplacées par de nouvelles fabriquées à l'aide des «matériaux de construction» que nous mangeons. Il est donc important d'avoir une alimentation saine et équilibrée. Optez pour des aliments variés et de bonnes qualités.

TEMPS DE REPOS

Le temps de repos fait référence à la durée et la qualité de votre sommeil. Le sommeil a aussi un effet important sur la santé. On associe le manque de sommeil à un risque accru de maladie cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, de diabète, d'obésité et de dépression. Les spécialistes affirment que la plupart des adultes ont besoin de sept à neuf heures de sommeil par nuit pour se sentir reposés. En 2002, 13,4 % de la population de 15 ans et plus souffraient d'insomnie. Cela représente près de 3,3 millions de Canadiens.

EXERCICE MODÉRÉ RÉGULIERLes bienfaits de l'exercice ne sont plus à démontrer. Malheureusement, la population occidentale est de plus en plus sédentaire et cela entraîne des coûts très importants pour le système de santé. Bougez régulièrement. Trouvez des activités physiques qui vous plaisent et pratiquez-les régulièrement.

La plupart d'entre nous se concentrent seulement sur un de ces aspects à la fois. Cependant, il est important d'être stable et constant en accordant une priorité à ces cinq règles. Commencez tranquillement pour adopter un nouveau mode de vie. Si vous tentez de tout faire en même temps, vous n'y arriverez pas. Une attitude portée vers le bien-être signifie faire de votre santé votre priorité.

Il est aussi important de ne pas attendre d'avoir mal avant de consulter un professionnel de la santé. Celui-ci saura vous conseiller afin d'acquérir un mode de vie sain vous permettant de respecter les cinq clés de la santé. C'est une solution permanente pour ajouter de la vie à vos années.

En fait une bonne santé pour bien réussir en bourse !

Les réserves d'or de différents pays

Le Canada possède plusieurs mines d'or. À preuve, la bourse de Vancouver est l'une des bourses les plus importantes dans le domaine des ressources naturelles. Pourtant, cela peut paraître incroyable mais les réserves d'or du gouvernement canadien sont aujourd'hui tellement minimes qu'elles sont même inférieures à celles du Bangladesh et du Sri Lanka.

En fait, les réserves d'or détenues par l'entremise de la Banque du Canada s'élèvent à peine à 3,4 tonnes, soit un dixième de tonne de moins que celles du Bangladesh et quelque deux tonnes de moins que celles du Sri Lanka. Sur la centaine de pays qui détiennent des réserves d'or, le Canada arrive au 78e rang. De plus, il arrive à la queue des pays membres du G7 et du G20. Généralement la Banque du Canada devrait être enclin à considérer l'or comme valeur refuge pour se protéger notamment de la chute du dollar américain.

En 1965, le gouvernement fédéral détenait 1023 tonnes d'or dans son bunker de la Banque du Canada. À un prix variant autour de 1130$US l'once, ces 1023 tonnes vaudraient aujourd'hui 37 milliards US. Au lieu de cela, on se retrouve aujourd'hui avec seulement 3,4 tonnes, d'une valeur de 123 millions US.

Voici les réserves aurifères des autres membres du G7, telles que rapportées au 30 septembre 2009 par le World Gold Council. (Attention : La valeur monétaire a été calculée sur un prix de 1130$US l'once.)

  • États-Unis: 8133 tonnes (294 milliards US)
  • Allemagne: 3408 tonnes (123 milliards US)
  •  Italie: 2452 tonnes (89 milliards US)
  • France: 2445 tonnes (88 milliards US)
  • Japon: 765 tonnes (28 milliards US)
  • Grande-Bretagne: 310 tonnes (11 milliards US)
Parmi les autres pays qui détiennent d'importantes réserves d'or :
  • Chine (1054 tonnes: 38 milliards US)
  • Suisse (1040 tonnes: 37 milliards US)
  • Pays-Bas (613 tonnes: 22 milliards US)
  • Russie (568 tonnes: 20,5 milliards US)
  • Taiwan (424 tonnes: 15 milliards US)
  • l'Inde (358 tonnes: 809 millions US)
Selon la lettre financière Victor Gonçalves, Equities & Economics, il y aurait présentement pénurie des réserves d'or brut dans le monde. La demande d'or s'élève actuellement à 3800 tonnes par année alors que les réserves minées atteignent à peine 2600 tonnes. L'écart est habituellement comblé par l'or recyclé et la vente des banques centrales.

L'eau et le pétrole...quel est le lien ?

Pour la décennie à venir, les bonnes opportunités d'investissement pourraient émerger des quatre ressources naturelles suivantes : l'eau, l'agriculture, l'or et l'énergie. L'une des combinaisons les plus étonnantes est celle du lien énergie-eau.

Il faut de l'eau pour produire de l'énergie et de l'énergie pour produire de l'eau potable. Ce lien crée beaucoup de possibilités de bénéfices. Parfois, elles ne sont pas si évidentes. Le lien entre l'eau et l'énergie est au moins aussi ancien que la méthode qui consiste à pomper de l'eau dans les puits de pétrole pour en accroître la production.

Peut-être ne le savez-vous pas, mais deux tiers du pétrole découvert reste dans le sol. Le taux de récupération est de seulement 35%.

Si le taux de récupération passait à 50%, la quantité de pétrole récupérable dans le monde augmenterait de 1,200 milliards de barils. Selon l'AIE, cela doublerait les réserves confirmées d'aujourd'hui.

"C'est la récompense du prochain demi-siècle," a déclaré Howard Mayson, vice-président du secteur technologie chez le géant britannique du pétrole, BP, cité dans le Wall Street Journal. BP repose énormément sur les méthodes de récupération assistée. Ces méthodes visent à améliorer le taux de récupération du pétrole.

Comme le rapporte le Wall Street Journal : "La récupération assistée est vitale pour les plus grosses entreprises pétrolières, comme Exxon Mobil Corp. et BP, qui subissent une énorme pression de la part des actionnaires pour continuer à augmenter la production et avoir accès à de nouvelles réserves. Mais c'est difficile quand les entreprises sont exclues d'endroits riches en pétrole, comme le Moyen-Orient ou la Russie. Alors ils comptent de plus en plus sur les gisements existants, dont certains produisent du pétrole depuis déjà des décennies."

C'est comme essorer une éponge plus fort pour en extraire tout ce que vous pouvez. La bonne vieille méthode, c'est simplement de remplir le réservoir d'eau. L'idée étant de créer suffisamment de pression pour qu'il soit plus facile de pomper le pétrole. Ce n'est pas très efficace, mais cela fonctionne un certain temps. Mais il devient aussi plus difficile de s'assurer un approvisionnement en eau. C'est la raison pour laquelle les entreprises pétrolières achètent des droits de captation d'eau à l'Ouest. En ce moment, l'extraction d'huile de schiste consomme énormément d'eau.

▪ Plutôt que d'utiliser de l'eau, certaines entreprises remplissent les réservoirs de dioxyde de carbone. Les entreprises ont pour habitude de stocker du dioxyde de carbone dans de vieux réservoirs inutilisés. En se servant de cette méthode de récupération du pétrole assistée, ils peuvent utiliser ce dioxyde de carbone. BP utilise cette méthode dans son réservoir de Prudhoe Bay, et c'est efficace. Les taux de récupération sont de 60%. Maintenant, Prudhoe Bay, que l'on pensait dans les années 1980 voir cesser d'extraire du pétrole dans les trente ans à venir, semble reparti pour encore cinquante ans.

Le Wall Street Journal décrit une autre méthode utilisée par BP : "remplir les réservoir de polymère qui gonfle comme du pop-corn quand il entre en contact avec les pierres chaudes, et fait ressortir plus de pétrole des recoins difficiles à atteindre."

Le retard dans l'utilisation de ces méthodes est dû au fait que de nombreuses entreprises pétrolières ont radicalement réduit leurs budgets d'exploration et de production l'année dernière, quand les prix du pétrole et du gaz étaient en chute libre. Mais il semble inévitable, en voyant la vitesse à laquelle les gros réservoirs de pétrole se vident, que le secteur de la récupération de pétrole assistée prenne une grande place. Evidemment, la récupération de pétrole assistée n'est qu'une des choses très intéressantes que Nalco fait en matière de lien énergie-eau.

Bulls versus Bears

This is a reading of the number of bullish investment advisors versus bearish advisors. The reason you look at this is that it gives you an idea of how bullish investors are.

If they are too bullish then everyone is in the market and it is heading for a top: if everyone wants to be in the market then all the money is in and there is no more new cash to drive it higher. On the other side of the spectrum if there are a lot of bears then there is a lot of cash on the sideline, and as the market rallies it drags that cash in as the bears give in.

That cash provides the market the fuel to move higher. If bears are low it is the same as a lot of bulls: everyone is in and the market doesn't have the cash to drive it higher.

Comment Investir dans des stocks de pays étrangers ?

Un instrument financier sur mesure pour ceux et celles qui veulent investir dans des 'stocks' de pays étrangers...

What It Is: American Depository Receipts (ADRs) are certificates that represent shares of a foreign stock owned and issued by a U.S. bank. The foreign shares are usually held in custody overseas, but the certificates trade in the U.S. Through this system, a large number of foreign-based companies are actively traded on one of the three major U.S. equity markets (the NYSE, AMEX or Nasdaq).

How It Works/Example: Investors can purchase ADRs from broker/dealers. These broker/dealers in turn can obtain ADRs for their clients in one of two ways: they can purchase already-issued ADRs on a U.S. exchange, or they can create new ADRs.

To create an ADR, a U.S. based broker/dealer purchases shares of the issuer in question in the issuer's home market. The U.S. broker/dealer then deposits those shares in a bank in that market. The bank then issues ADRs representing those shares to the broker/dealer's custodian or the broker-dealer itself, which can then apply them to the client's account.

A broker/dealer's decision to create new ADRs is largely based on its opinion of the availability of the shares, the pricing and market for the ADRs, and market conditions.

Broker/dealers don't always start the ADR creation process, but when they do, it is referred to as an unsponsored ADR program (meaning the foreign company itself has no active role in the creation of the ADRs). By contrast, foreign companies that wish to make their shares available to U.S. investors can initiate what are called sponsored ADR programs. Most ADR programs are sponsored, as foreign firms often choose to actively create ADRs in an effort to gain access to American markets.

ADRs are issued and pay dividends in U.S. dollars, making them a good way for domestic investors to own shares of a foreign company without the complications of currency conversion. However, this does not mean ADRs are without currency risk. Rather, the company pays dividends in its native currency and the issuing bank distributes those dividends in dollars net of conversion costs and foreign taxes to ADR shareholders. When the exchange rate changes, the value of the dividend changes.

For example, let's assume the ADRs of XYZ Company, a French company, pay an annual cash dividend of 3 euros per share. Let's also assume that the exchange rate between the two currencies is even meaning one Euro has an equivalent value to one dollar. XYZ Company's dividend payment would therefore equal $3 from the perspective of a U.S. investor. However, if the euro were to suddenly decline in value to an exchange rate of one euro per $0.75, then the dividend payment for ADR investors would effectively fall to $2.25. The reverse is also true. If the euro were to strengthen to $1.50, then XYZ Company's annual dividend payment would be worth $4.50.

Why It Matters: ADRs give U.S. investors the ability to easily purchase shares in foreign firms, and they are typically much more convenient and cost effective for domestic investors (versus purchasing stocks in overseas markets). And because many foreign firms are involved in industries and geographical markets where U.S. multinationals don't have a presence, investors can use ADRs to help diversify their portfolios on a much more global scale.

Le prix du pétrole et le Baltic Dry Index

Y-a-il un indice qui permettrait de prédire l'évolution du prix du baril de pétrole ? Vu la complexité des mécanismes pouvant faire osciller l'offre et la demande du brut, cela vous semble peu probable. Habituellement avec quelques semaines de décallage, un indice relativement peu suivi par les investisseurs joue ce rôle d'indicateur avancé : le Baltic Dry Index.

En fait, le BDI est un indice ultra-sensible...c'est l'indice des prix du transport maritime des matières sèches. Il a été créé sous sa forme actuelle assez récemment, soit en 1998, par la société britannique Baltic Exchange. C'est une moyenne des prix pratiqués sur 26 routes maritimes dans le monde sur des minerais, des céréales, et des métaux notamment.

Ce que le BDI nous dit : Son calcul est relativement simple. Le très respectable Baltic Exchange de Londres, déjà présent en 1744, demande à des courtiers dans le monde entier de leur donner, chaque jour ouvrable, un prix pour une cargaison XY allant d'un port A à un port B. Par exemple, "quel est le prix négocié pour 100,000 tonnes de minerai de fer entre San Francisco et Shanghai."

Cette mesure permet donc de quantifier aujourd'hui une demande réelle pour une production à venir. En effet, à la différence des indices avancés classiques de production (constructions immobilières, ventes de voitures neuves, etc...), le BDI est un véritable précurseur de la machine de production mondiale.

Cet indicateur fait d'ailleurs le bonheur de nombreux économistes qui veulent évaluer l'activité économique des prochains trois à six mois et ce bien avant même le pétrole, qui n'est souvent utile, pour les industriels, que pour huiler et faire tourner la machine (déjà en route). Une hausse du Baltic Dry permet donc de prédire, plusieurs mois en avance, une augmentation du prix du baril de brut.

Une seule loi, c'est  celle de la demande : On entend parfois les puristes dire que le BDI dépend tant de la demande que de l'offre. Ce qui est vrai. Un bateau de moins sur l'océan fera forcément rehausser l'importance des cargos restants (si, bien sûr, la demande reste identique). C'est d'ailleurs le cas également pour le pétrole, dont le prix n'hésite pas à flamber dès qu'une information provenant d'un Emir qui décide de couper le robinet.

Toutefois, l'offre sur le BDI ne peut être spéculative (car il s'agit de commandes réelles) et se trouve être extrêmement inélastique (la construction d'un cargo de marchandise prend grosso modo deux ans et son coût est tellement élevé qu'il serait risible de le mettre en inactivité).

C'est donc bel et bien la demande qui fait monter l'indice. Notamment, et surtout, celle provenant de l'empire du Milieu. Selon les dernières statistiques officielles, la Chine a en effet importé 515,1 millions de tonnes métriques de minerai de fer au cours des 10 premiers mois de l'année, soit déjà 16% de plus que sur l'ensemble de l'année 2008 (dont les premiers mois, rappelez-vous, avaient déjà atteint un record historique).

Répondant à une explosion de demande, cette nouvelle frénésie des transporteurs poussera immanquablement la production mondiale à terme, et, avant cela, le prix du baril de pétrole. Pour s'en convaincre, comparez l'évolution depuis le début de 2007 du Baltic Dry Index et du West Texas Intermediate (WTI, le brut de référence américain)

Visuellement, l'évolution des deux indices sous-entend une corrélation importante, mais avec un léger retard. En effet, le coefficient de détermination (que les spécialistes appellent le R2, soit la somme au carré du coefficient de corrélation) atteint 0,61 en temps réel et 0,74 en introduisant un délai de six semaines entre le BDI et le WTI.

Un chiffre vraiment impressionnant ; et ce même coefficient atteint 0,76 entre deux indices fortement corrélés par nature : le WTI et l'OSX (le fameux indice de Philadelphie qui regroupent les titres de 15 des plus grandes sociétés de service pétrolifères).

Au vu de la reprise de l'activité économique, notamment à travers le moteur chinois et les divers plans de relance, le Baltic Dry Index a bondi de plus de 45% depuis le début de l'année. Il se trouve actuellement en phase haussière. Ce qui laisse sous-entendre que le pétrole a de beaux jours devant lui, avec une année 2010 probablement marquée par un nouveau passage au-dessus des 100 dollars le baril.

Ce qui a été observé, la fiabilité pour prédire les prix du pétrole : +ou- 75% d'exactitude
La période estimée pour observer la réaction du prix du pétrole suite aux variations du Baltic Dry Index : environ six (6) semaines.

En résumé, il représente une indication précieuse de la santé du commerce mondial, et de l'intensité des échanges économiques. Ainsi, il augmente fortement en période de croissance, lorsque des pays, comme la Chine récemment, importent des matières premières, minières, comme céréalières. Au contraire, en période de crise économique, quand ces importations diminuent  comme en 2008, il corrige nettement. C'est un indice très volatil, qui s'est imposé ces dernières années comme un indicateur avancé de l'activité, et par extension des marchés financiers.

Historiquement...comment performent-ils ?

Au début de chaque année, il est intéressant de réviser le comportement passé de ces instruments financiers :


Le pétrole : les prix du pétrole tendent à baisser d’octobre à mi-décembre parce que les distributeurs liquident leurs stocks sur le marché. Toutefois, janvier étant traditionnellement le mois le plus froid de l'année, on pourrait s'attendre à des prix à la hausse du pétrole. De plus, les raffineurs devant accumuler du pétrole brut en prévision de l’été, les prix du pétrole brut ont tendance à établir un bas saisonnier en décembre et à commencer un rallye saisonnier qui dure jusqu’en mai.

Le FOREX : Le dollar US baisse habituellement en fin d’année et remonte pendant la majeure partie de janvier. Par exemple, sur 10 des 11 années de son existence, l’Eurodollar a clôturé plus bas au début février qu’au premier jour de bourse de la nouvelle année civile. De même, les francs suisses chutent généralement en janvier.

Les actions : Ceci est bien connu, les actions ont tendance à faire un rallye en janvier, puis à subir des prises de bénéfices durant la dernière semaine du mois. Le NASDAQ, cependant, a tendance à rebondir fin janvier pour recommencer une nouvelle baisse sur février et mars.

Le cuivre (copper) : Les cours du cuivre manifestent une forte tendance baissière en fin d’année civile - et puis  brusquement repartent en sens inverse en début d’année suivante, peut-être à cause de l'accumulation des stocks qui commence pour la prochaine saison de construction.

L’argent (silver) : L’argent a généralement une tendance haussière de mi-janvier jusqu’au Nouvel An chinois (début de février).

L’or (gold)  : La demande est habituellement la plus faible de l’année en été, lorsque les fabricants de bijoux ne travaillent pas. En revanche, les plus hauts historiques de l’or sont habituellement en janvier.