vendredi 24 février 2012

Un peu d'infos concernant les FUTURES

Article by Sam Seiden

There are many quality futures markets around the world. Below are some but not all of the Futures markets.


 
For active traders, the favorite and most popular futures markets, however, are the Equity index futures. While they all move in the same direction, there are differences in them that allow traders to match these markets to their personalities. Below is a small portion of that information in hopes that you will make the safe and beneficial choice for you should you ever decide to trade these markets.

What are the Equity index Futures?

Equity index futures are designed to trade in relation to a specific equity index which are comprised of a basket of securities. These products allow traders to speculate and hedge risk associated with these markets. Why Equity index Futures?

The following is a unique combination of features that offers retail and institutional traders fantastic opportunity:
  • Significant Tax Benefit
  • Advantages of Stocks & Mutual funds combined
  • Lower Margin costs
  • Low Commissions
  • Highly Liquid Investments
  • Huge Volume
  • Transparency
  • Near 24-Hour Trading (except for a 15 minute period for settlement)
  • Hedging
  • Portfolio Diversification
  • Lower risk than stocks (reduced overnight gap risk)

The Markets:

S&P Mini
  • Very popular
  • Highest volume / Most liquid
  • $50.00 per point per contract (Example: If you buy 1 S&P Emini Futures contract at 1205.00 and sell it at 1210.00, you made $250.00)
  • Represents a basket of stocks (S&P 500)
  • Very orderly market because of its high volume
  • Ideal for the more conservative trader
NASDAQ Mini
  • Solid volume
  • $20.00 per point per contract
  • Represents a basket of NASDAQ stocks
  • Orderly market but larger swings partly because of lower volume than the S&P
DOW Mini
  • Low volume which means large swings in price, very volatile
  • $5.00 per point per contract but don't let that fool you, it is volatile
  • Represents a basket of Dow stocks
  • Because of low volume, you may consider doing your analysis for this market on the S&P chart
Russell
  • Low volume
  • Popular because of its price point, this is not a market for conservative personalities
  • $100.00 per point per contract
  • Represents a basket of Russell stocks
  • The combination of low volume and the high price point means a big money, fast moving market (not for the beginner)
DAX
  • Similar to the Russell
  • Lower volume
  • Traded on the Eurex Exchange
  • 25.00 Euros per full point, per contract
  • This is a big money market that can really move so beginners beware
FESX
  • Saving one of the best for last…
  • Super high volume on a 100% electronic exchange (Eurex)
  • 10.00 Euros per point, per contract
  • For those in Europe, this is a great market to trade

mercredi 22 février 2012

Le $TICK, c'est quoi ?

The $TICK indicator is a short term trading indicator.

In a nutshell, the $TICK tells you the number of stocks on the NYSE that are increasing in price versus those that are decreasing in price compared to the previous price quote. In other words, stocks trading on upticks minus downticks.

In other words : "It's the RPM gauge of the market."

Here's an example:
If there are 1200 stocks in the NYSE that are upticking and 400 downticking, you will see a TICK reading of +800.

dimanche 19 février 2012

Coût du pétrole, coût marginal !

Article proposé par Dr Thomas Chaize

Aujourd’hui, pour comprendre l’évolution du cours du baril de pétrole il est plus judicieux de s’intéresser au coût marginal qu’au coût de production.

Plutôt que de vous poser brutalement une formule abstraite pour calculer le coût marginal nous allons procéder avec un exemple simplifié au maximum.

Imaginez un monde avec 10 puits de pétrole qui peuvent produire 1 000 barils par jour.

Il y a 9 puits de pétrole qui produisent à un coût de 25 dollars et le 10ème à 100 dollars.
- Si la demande est de 9 000 barils jour, les 9 puits avec un coût de production de 25 dollars sont utilisés.

La facture journalière pour 9 000 barils jour est de 225 000 dollars (9 000 barils*25$)
-Si la demande passe à 9 001 barils jour, les prix monteront jusqu’à 100 $ et le 10ème puits sera utilisé.

La facture journalière pour 9 001 barils jour sera alors de 900 100 dollars (9 001 barils*100$).

Avec ce nouveau baril de pétrole, le coût de production passe de 25$ à 25.001$ dollars et le prix marginal du baril supplémentaire est de 675 100 $ (9 00 100-225 000 $= 675 100 $).

Dans cet exemple une augmentation de la demande de 0.01% entraîne une augmentation du prix de 400%, sans manipulation, sans spéculation et sans « complot mondial » des compagnies pétrolières.

Avec la hausse de la demande le pétrole est entré, progressivement, dans la zone du « dixième puits de pétrole » depuis 1998. Ce « dixième puits de pétrole » ce sont les sables bitumineux de l’Alberta, l’offshore  ultra profond du golfe du Mexique, du golfe de Guinée, du Brésil, le pétrole de schiste du Texas, les huiles extra lourdes du Venezuela, les agrocarburants du Brésil, le charbon liquéfié d’Afrique du Sud… 
 

samedi 11 février 2012

CELI - Règles essentielles

Au début de chaque année, on peut cotiser dans notre compte d’épargne libre d’impôt (CELI). En effet, après le 1er janvier de la nouvelle année, nous pourrons y ajouter un montant maximal de 5,000$. Révisons donc les règles qui régissent ce type de compte classé dans la catégorie des abris fiscaux.

Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) arrive déjà à sa troisième année d’existence. Et pourtant, plus de 100 000 contribuables ne maîtrisent pas encore ses règles plus ou moins complexes.

Force est de constater que l’émission de « La Facture » diffusée la semaine dernière à Radio-Canada est loin d’encourager les particuliers à continuer à utiliser ce puissant incitatif à l’épargne à cause des pénalités imposées sur ses cotisations excédentaires.

L’ARC a reconnu les complexités à l’égard du CELI. Elle a donc fait preuve de souplesse, pour une deuxième année consécutive, envers les personnes qui ont réellement mal interprété les règles entourant ce véhicule d’épargne, et ce, pour l’année de production 2010. Oui, les pénalités exigées sur les cotisations excédentaires peuvent être annulées.

Voici donc un bref rappel des principales règles du CELI à retenir pour éviter toute confusion dans le futur :

Les 11 règles essentielles du CELI :
1) Tout résident canadien âgé d’au moins 18 ans peut investir dans un CELI;

2) Plafond annuel de 5000 $ pour tous les particuliers admissibles, et ce, quelque soit le revenu gagné;

3) Aucune limite d’âge pour cotiser;

4) Le CELI n’est pas un compte courant. Le CELI est un compte dans lequel on peut investir les mêmes placements que dans un REER;

5) Les cotisations ne sont pas déductibles d’impôt et les retraits sont non imposables;

6) Les revenus générés dans le CELI sont exonérés d’impôt. Conséquemment, les pertes en capital sont non déductibles;

7) Ici, il faut être vigilant! Les retraits génèrent de nouveaux droits de cotisation CELI (équivalent à la valeur à la date du retrait et non au montant de la cotisation initiale), mais seulement au début de l’année suivante;

8) Les droits de cotisation inutilisés sont ajoutés aux droits de cotisation de l’année suivante;

9) Aucune règle d’attribution ne s’applique tant et aussi longtemps que les contributions demeurent dans le CELI. Ainsi, vous pouvez fournir des fonds à votre conjoint ou conjoint de fait pour que celui-ci cotise à son CELI;

10) Les revenus du CELI sont exclus dans le calcul de l’admissibilité au Supplément de revenu garanti (SRG) ainsi que pour tous les programmes et crédits d’impôt fondés sur le revenu;

11) Respectez les limites des plafonds annuels pour éviter les pénalités. Un impôt de 1 % est exigé sur les sommes excédentaires aux droits de cotisation, et ce, pour chaque mois où ces sommes sont demeurées dans le CELI.

L’élément principal à retenir est que le CELI n’est pas un compte courant. Les retraits ne doivent pas être déposés à nouveau au cours de la même année, mais plutôt l’année suivante.

Vous pouvez détenir autant de CELI que vous le désirez. Toutefois, le total des sommes investies de tous vos comptes doit respecter les limites des plafonds établis. Mais pourquoi vous rendre la vie si difficile?

Trop de comptes CELI exigent des suivis plus serrés et vous risquez d’en perdre le contrôle. Restez simples dans vos finances et demeurez vigilants!

Cela étant dit, les titulaires du CELI qui n’ont pas encore répondu à la lettre reçue l’été dernier peuvent encore le faire. L’ARC étudiera chacune des demandes qui lui seront adressées.

Apprendre à négocier les OPTIONS

Combien de fois avez-vous entendu, les options c’est payant, il y a très peu d’investissement et ça rapporte gros ! Autre commentaire couramment entendu, les options c’est dangereux, il ne faut pas toucher à cela ! En fait, les deux affirmations précédentes nous ne disent pas l’essentiel concernant la négociation d’options

Comme toute chose que l’on apprivoise pour la première fois, il nous faut faire preuve d’ouverture d’esprit et y consacrer un minimum d’effort.

Le présent article se veut une courte introduction. Il est vrai que parfois certains concepts sont plus difficiles à assimiler. Ayant la tentation bien légitime de plonger rapidement au cœur des nombreuses stratégies proposées, il est important de se rappeler que les options ont leur vocabulaire propre et pour bien comprendre les concepts plus avancés, il est requis de maîtriser ce dit vocabulaire de quelques dizaines de mots.

Un mot concernant le lien entre l’option et l’actif (sous-jacent) auquel elle est attachée – en général, l’option aura tendance à aller dans la même direction que l’actif (sous-jacent). Donc, dans ce contexte, pour ceux qui utilisent l’analyse technique, ils ne seront pas « dépaysés » car la même démarche s’impose. Bien sûr, bien d’autres facteurs entrent en ligne de compte. Par exemple, le débutant aurait intérêt à bien comprendre l’importance de la volatilité et ses effets sur la valeur d’une option.

Demandons-nous pour débuter qu’est ce qu’une option ? Quels en sont les fondements et les principes ?
La notion dans le langage courant, avoir une option sur un appartement ; une voiture, … correspond à un droit de préférence qui offre la possibilité (et non l’obligation) d’acheter à un prix garanti dans une période de temps donnée, et ce, prédéterminée au départ.

Une option cotée en bourse offre à son acquéreur le droit (et non l’obligation) d’acheter (option d’achat) ou de vendre (option de vente) une quantité déterminée d’un actif sous-jacent (actions, obligations, indices boursiers,…) à un prix donné (prix d’exercice de l’option), jusqu’à une date d’échéance. La durée de vie d’une option est donc limitée dans le temps.

Une option d’achat (call) offre la possibilité (et non l’obligation) d’acheter le sous-jacent alors qu’une option de vente (put) offre la possibilité (et non l’obligation) de vendre l’actif sous-jacent.
Le prix d’exercice (proposé par les autorités de marchés est le prix auquel l’acheteur d’une option peut acheter (call) ou vendre (put) le sous-jacent.

La prime est le prix payé par l’acheteur de l’option (achat de call ou de put en ouverture de position). Elle correspond également au montant perçu par le vendeur de l’option (vente de call ou de put en ouverture de position). Cette prime constitue donc la valeur du droit attaché à l’option.

L’acheteur d’une option a le droit (et non l’obligation) d’exercer l’option. Si l’acheteur décide d’exercer son option, le vendeur a l’obligation d’exécuter ce vœu.

Les options peuvent être vendues à découvert (contrairement aux warrants). Ainsi vous avez la possibilité de soit vendre un droit soit acheter un droit. Dans les deux cas, les attentes sont différentes.
  • Si vous achetez une option d’achat (Call) : vous attendez une hausse du sous-jacent (stock)
  • Si vous achetez une option de vente (Put) : vous attendez une baisse du sous-jacent (stock)
  • Si vous vendez une option d’achat (Call) : vous anticipez une baisse ou une stabilisation du cours du sous-jacent (stock)
  • Si vous vendez une option de vente (Put) : vous anticipez une hausse ou une stabilisation du cours du sous-jacent (stock)
Voici deux exemples concrets qui devraient apporter un peu d’éclairsissement :

Un exemple de Call
Monsieur X fait chaque semaine un plein d’essence pour sa voiture.

A 1.15$ le litre de super, le plein de 60 litres lui revient chaque semaine à 69.00$.
Face aux risques de guerre au Moyen Orient et à une hausse des prix du pétrole qui pourrait en découler, Monsieur X passe un accord avec son pompiste. Il lui verse 150.00$ (prime) pour avoir le droit (et non l’obligation) d’acheter (call) pendant toute l’année son plein hebdomadaire à 1.15$ le litre.

Monsieur X avait vu juste : la guerre éclate et le prix à la pompe passe à 1.50$ le litre.

Grâce à son accord avec le pompiste, il continue à payer 1.15$ le litre, ce qui lui fait économiser 35 cents par litre soit 21.00$ par plein.

Le pompiste pour sa part doit vendre le litre d’essence à 1.15$ et il a 35 cents de manque à gagner par litre d’essence vendu à Monsieur X.

Cas n°1 :
Si la guerre dure et que le prix de l’essence reste à 1.50$ toute l’année.
Monsieur X aura économisé 21.00$ * 52 semaines, soit 1,092.00$
Si nous retirons la prime de son contrat avec le pompiste, nous obtenons un gain net de 942.00$ (1092 – 150).
Dans le même laps de temps, le pompiste a lui perdu la même somme.

Cas n°2
Il s’agit d’une guerre éclair, les cours retombent même en-dessous de 1.15$ par litre.
Monsieur X ne se sert pas de son droit d’acheter de l’essence à 1.15$, il la paie au prix affiché sur la pompe et il a donc perdu le montant de la prime du contrat qu’il avait fait avec son pompiste.
Le pompiste pour sa part se frotte les mains, il a encaissé la prime de 150.00$ et il continue à avoir Monsieur X comme client.

Conclusion de l’exemple 1 :

Monsieur X a acheté une option d’achat (Call) qui lui a été vendue par le pompiste.
Monsieur X ne perd pas plus que la prime qu’il a déboursée
Le pompiste ne gagne pas plus que la prime qu’il a encaissée.

Un exemple de put :
Le risque face auquel il convient désormais de se prémunir est une surproduction pétrolière au Moyen Orient qui conduirait immédiatement à une baisse des prix du pétrole.

Cette fois-ci c’est le pompiste qui propose à Monsieur X un accord.

Il se propose de lui verser une prime de 150.00$, en échange du droit de lui vendre toute l’année son plein hebdomadaire à 1.15$ du litre.

Le pompiste a vu juste et la surproduction massive d’or noire conduit à faire chuter les prix à 60 cents à la pompe.

Grâce à son contrat avec Monsieur X, le pompiste peut continuer à lui vendre l’essence à 1.15$ du litre et ainsi gagner 33.00$ par plein vendu.

Monsieur X n’a pas le choix, il doit acheter son litre d’essence à 1.15$ comme il s’y est engagé en acceptant d’encaisser la prime du contrat vendu par le pompiste. Aussi longtemps que durera la surproduction Monsieur X perdra 33.00$ par plein.

Cas n°1 :
L’essence reste à 60 cents toute l’année.

Le pompiste a un large sourire, il a encaissé 33 * 52 = 1,716.00$ de recette supplémentaire grâce à son contrat avec Monsieur X. Il convient toutefois de retirer la prime qu’il a payée. Son gain reste cependant très confortable avec 1,566.00$ de gagnés pour 150.00$ de déboursés.

Monsieur X a pour sa part perdu 1,716.00$ auxquels il convient de retirer la prime qu’il avait encaissée à la souscription du contrat, ce qui lui fait toutefois prendre sa mine des mauvais jours puisqu’il a perdu 1,566.00$.

Cas n°2
La surproduction n’était que passagère et vu que le gouvernement avait profité de l’effondrement des prix pour augmenter les taxes le retour à la normale conduit les prix à la pompe à dépasser les 1.15$.
Le pompiste ne se sert pas du droit que lui confère son contrat, il vend l’essence plein tarif à Monsieur X. Il n’a donc perdu que le montant de la prime de son contrat à savoir 150.00$.

Monsieur X pour sa part paye l’essence au prix affiché à la pompe mais il a tout de même encaissé la prime que le pompiste lui a versée à la signature du contrat.

Le pompiste a acheté une option de vente (Put) qui lui a été vendue par Monsieur X.

Nous nous apercevons à travers ces deux exemples que l’acheteur d’une option (call ou put) ne perd jamais plus que le prix payé pour l’achat du contrat et que son gain est théoriquement illimité.

En revanche le vendeur d’une option (call ou put) ne gagne jamais plus que le prix perçu à la vente du contrat mais que sa perte potentielle est théoriquement illimitée.

Dans le cas du marché des options du Canada et des États-Unis les options sont dites de types américaines (généralement les plus populaires), c’est-à-dire que l’exercice du droit d’acheter (call) ou de vendre (put) peut s’effectuer à tout moment entre la date d’achat et la date déchéance de l’option.

Il existe aussi des options de type européennes dont le droit ne peut s’exercer qu’à la date d’échéance et pas avant (ni après bien sûr).

Comment déterminer le prix d’un produit optionnel ? :

Si dans la théorie le prix d’une option se résume à une équation simple qui additionne la valeur intrinsèque de ladite option avec sa valeur temps (durée qui lui reste à courir jusqu’à l’échéance), dans la pratique nous verrons que c’est relativement plus complexe.

Prime d’une option = Valeur intrinsèque + Valeur temps.

Si vous voulez en savoir davantage sur les options, vous pouvez suivre sur mon blog la publication régulière de Topos sur le sujet. Ces courts Topos débutent avec les bases de la négociation d’options pour entrer au fur et à mesure dans des notions de plus en plus élaborées, pour éventuellement proposer des stratégies concrètes. S’il y a une consigne à respecter…prenez votre temps, il y aura y aura toujours des opportunités !

LIBOR, un autre indice de volatilité

Un indicateur à garder à l’oeil…

Au beau milieu de la crise, les taux LIBOR ont grimpé en flèche, reflétant la répugnance des banques à prêter de l’argent à d’autres banques. Plus la crise semblait inquiétante, plus les taux LIBOR grimpaient. Ils fonctionnaient ainsi comme une sorte « d’indicateur de la peur » ? Est-ce encore le cas aujourd’hui ?

Voici un extrait d’un article écrit par Eric Fry qui nous explique bien cet « autre » indice de volatilité que l’on connaît mal.

L’économie américaine ne semble pas pouvoir se débarrasser de sa gueule de bois. Les entreprises tardent à investir et à embaucher. Résultat : les finances des ménages continuent à se détériorer… et les défauts de paiements à augmenter.

Sans surprise, beaucoup parmi les plus grandes institutions financières mondiales sont autant malades qu’il y a trois ans. Et beaucoup parmi les plus grands gouvernements sont même encore plus malades…alors les créances douteuses finissent par devenir un problème.

Et peu importe si l’emprunteur est un créancier hypothécaire qui a « acheté » plus de maisons qu’il ne pouvait se le permettre ou un gouvernement qui a promis plus d’aides qu’il ne pouvait se le permettre.
La seule fois où une créance douteuse devient « acceptable » est lorsqu’une Banque centrale, un Etat ou tout autre « ange investisseur » intervient pour sauver le prêteur de sa propre incompétence.
Le problème avec cette intercession sélective est qu’elle modifie le cours de l’histoire pour des institutions ou des individus choisis, mais pas pour l’économie dans son ensemble.

Trois ans après les renflouements de 2008, les châteaux de sable construits par l’intervention gouvernementale ont disparus. Seul le violent ressac de la liquidation de la dette subsiste… et les vagues ont tout brisé sur leur passage, dans les gouvernements européens comme dans les ménages américains. C’est ainsi que les signes de difficultés sur le crédit augmentent.

Ces signes revêtent diverses formes. Mais l’une des plus parlantes est la direction des taux d’intérêt LIBOR. Le LIBOR est la contraction des mots « London Interbank Offered Rate » (taux interbancaire offert à Londres). C’est le taux auquel les banques empruntent des fonds non sécurisés d’autres banques sur le marché monétaire londonien (ou marché interbancaire).

Dans la plupart des cas, les taux LIBOR suivent les taux du Trésor court terme. En pleine crise, les taux LIBOR ont tendance à grimper tandis les taux du Trésor chutent. C’est exactement ce qui est arrivé au cours de la crise du crédit de 2008, comme le montre le graphique ci-dessous.

Cliquez ici pour obtenir les taux historiques des LIBOR RATES.

Dette, Risque, etc...

Ces derniers mois, on a beaucoup entendu les mots DETTE, RISQUE, etc…Nos économies modernes ont péché par laxisme dans les dernières années et arrive la crise économique de 2007 pour qu’on se rende compte que l’endettement a ses vertus mais que trop de dettes a aussi ses conséquences…

Passé un certain point, les dettes deviennent « toxiques » autant pour les ménages que pour les pays. Dans ce dernier cas, les professeurs Reinhart et Rogoff mettent le point de non retour à 90% du PIB. La Grèce (120%), le Japon (229%) et les Etats-Unis (100%) ont tous dépassé ce seuil. Selon ces deux professeurs, une fois qu’on dépasse les 90% du PIB, la croissance décline de 1%. Voici donc que les États-Unis enregistraient autrefois une croissance annuelle du PIB de 3%; ils en sont désormais à 2%…est-ce un hasard ?