Combien vote minière dispose-t-elle de réserves prouvées (et non estimées) et accessibles dans ses sous-sols.
- A combien évalue-t-on le potentiel d’augmentation de ses réserves (par extension des gisements par exemple).
- Quelle est la teneur moyenne en or de ses gisements.
- La production est elle hedgée (ventes à terme), à hauteur de combien en volume, et à quel prix.
- La minière exploite-t-elle dans un pays à risque (investir au Canada ou en Australie ne présente pas le même risque politique que d’investir au Pérou ou en Russie !).
- Quel est le coût de production d’une once d’or. Coût à rapprocher bien sûr du benchmark du secteur.
- Quel est son niveau d’endettement et quand arrivent les échéances de remboursement (Au passage, attention aux augmentations de capital).
- Quelle est la part de la valeur de l’entreprise déjà intégrée dans les cours (est-elle sous-évaluée ? surévaluée ?).
- Quelle est sa sensibilité au cours du brut (part du coût de l’énergie dans les coûts totaux de production, celle-ci étant fonction de la complexité d’exploitation du gisement).
- Ses coûts et ses revenus sont-ils libellés dans la même devise. Sinon, attention aux variations de change et à leur impact marge.
- Son géologue est-il reconnu et réputé pour son expérience et son savoir-faire.
- Ses dirigeants ont-ils déjà fait leurs preuves. Sont-ils compétents.
Un dernier point : rapprochez toujours les chiffres clés de votre minière du benchmarck du secteur. C’est une démarche indispensable. La partie « recherche » étant souvent la plus fastidieuse lorsqu’on essaie d’évaluer le potentiel d’une minière. Mais le jeu en vaut la chandelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire