Durant un ralentissement économique ordinaire, les prix réels de l'immobilier baissent généralement de 36% sur une période de six ans. Le PIB per capita, toujours en termes réels, chute en général de 9,3%, tandis que le taux de chômage grimpe durant cinq ans, avec une augmentation "normale" d'environ sept points de pourcentage. La situation la plus proche des circonstances actuelles, qu'on appelle la "Grande Contraction", est la Grande dépression des années 30. A cette époque, le chômage en Allemagne et au Danemark dépassait les 30%. L'activité de construction diminua de 82% aux Etats-Unis. Le Chili vit ses exportations s'effondrer de 90%.
Autre conséquence, les recettes fiscales baissent, pendant une crise économique. Les dépenses gouvernementales gonflent (surtout quand les autorités sont prêtes à faire "tout ce qu'il faudra" pour générer une reprise). Généralement, après un désastre financier, la dette publique augmente de 86% sur une période de trois ans. Tant la Grande-Bretagne que les Etats-Unis enregistrent désormais des déficits de plus de 10% du PIB national. Aucun des deux pays n'a de plan honorable pour réduire ses dettes. Les défauts gouvernementaux, les dévaluations monétaires et l'hyperinflation nous attendent au tournant.
Un jour quelqu'un disait : "Rembourser ses dettes, c'est un peu comme mourir. On essaie de repousser l'échéance aussi longtemps que possible... mais le crédit éternel n'existe pas."
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