mercredi 25 novembre 2009

L'économie - les solutions ne sont pas simples

Ne jamais oublier qu'en économie chaque facteur positif à forcément sa contrepartie négative à un moment donné...

Examinons rapidement ce qui a fait monter les marchés depuis mars 2009 :
  1. Les plans de relance de plusieurs pays
  2. Les taux d'intérêts bas
  3. L'accent mis par les entreprises sur la réduction des coûts
Entendons-nous que ces facteurs ont été des facteurs d'urgence en temps de crise !

Les contreparties probables pour chacun de ces facteurs :
  1. Les plans de relance ont entraîné des dettes énormes
  2. Les taux d'intérêts bas vont entraîner de l'inflation
  3. La réduction des coûts au sein des entreprises est l'effet de réduction d'effectif. Donc ceci favorise le chômage alors que la consommation n'est pas repartie. De plus, il est important de noter que les réductions d'effectif ne peuvent se faire à répétition ! Donc dans le futur, elles auront que peu d'effet sur les résultats futurs des entreprises. 
Il faudra s'y faire...dans les prochaines années la reprise sera "molle". Alors le scénario en V tant souhaité risque de décevoir bien des observateurs des marchés.

dimanche 15 novembre 2009

Conséquences d'un ralentissement économique

Durant un ralentissement économique ordinaire, les prix réels de l'immobilier baissent généralement de 36% sur une période de six ans. Le PIB per capita, toujours en termes réels, chute en général de 9,3%, tandis que le taux de chômage grimpe durant cinq ans, avec une augmentation "normale" d'environ sept points de pourcentage. La situation la plus proche des circonstances actuelles, qu'on appelle la "Grande Contraction", est la Grande dépression des années 30. A cette époque, le chômage en Allemagne et au Danemark dépassait les 30%. L'activité de construction diminua de 82% aux Etats-Unis. Le Chili vit ses exportations s'effondrer de 90%.

Autre conséquence, les recettes fiscales baissent, pendant une crise économique. Les dépenses gouvernementales gonflent (surtout quand les autorités sont prêtes à faire "tout ce qu'il faudra" pour générer une reprise). Généralement, après un désastre financier, la dette publique augmente de 86% sur une période de trois ans. Tant la Grande-Bretagne que les Etats-Unis enregistrent désormais des déficits de plus de 10% du PIB national. Aucun des deux pays n'a de plan honorable pour réduire ses dettes. Les défauts gouvernementaux, les dévaluations monétaires et l'hyperinflation nous attendent au tournant.

Un jour quelqu'un disait : "Rembourser ses dettes, c'est un peu comme mourir. On essaie de repousser l'échéance aussi longtemps que possible... mais le crédit éternel n'existe pas."